Y a t-il en chacun de nous un désir d'obéir ?
Publié le 27/02/2008
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Deuxième partie : L'obéissance comme désir
? L'obéissance ne peut être réduite à la contrainte.
a) Dès sa venue au monde, l'homme apprend l'obéissance présentée comme « vertu
». Rôle de la famille, de l'école, de l'armée, du travail, etc. L'obéissance ne
devient-elle pas pour lui une seconde nature ? De plus tout pouvoir se dote d'un
appareil répressif capable de dissuader quiconque de toute velléité de
désobéissance.
b) Critique : cet appareil répressif ne s'appuie-t-il pas sur ceux-là mêmes
qu'il réprime ? Ne relève-t-il pas en dernière analyse d'un consensus tacite ?
Ainsi La Boétie observait qu'il suffit que les hommes désirent être libres pour
que cesse la domination, qu'aussitôt que les hommes cessent de vouloir le tyran,
il est défait : « Quoi ? si pour avoir liberté il ne faut que la désirer, s'il
n'est besoin que d'un simple vouloir, se trouvera-t-il nation au monde qui
l'estime encore trop chère, la pouvant gagner d'un seul souhait ? »
? L'obéissance ne peut être ramenée à un fait de nature.
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