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Violence et vérité sont-elles nécessairement incompatibles ?

Publié le 13/03/2004

Extrait du document

- La situation peut alors s'inverser: la violence s'exerce plus volontiers contre la vérité rationnelle. Au moins sous forme symbolique (procès de Galilée).- Lorsqu'une thèse a besoin d'une certaine violence pour s'imposer en tant que vérité, on peut affirmer, non seulement qu'elle ne respecte pas les conditions normales du débat rationnel ou scientifique, mais surtout qu'elle a peu de chances de constituer une vérité (affaire Lyssenko).
- Ce qui a recours à la violence, c'est, non pas la vérité rationnelle, mais bien l'idéologie (exemple: les faux débats suscités en U.R.S.S. par la prétendue différence entre science bourgeoise et science prolétarienne).
III. Violence et histoire- S'il est bien une dimension où la violence s'exerce périodiquement, c'est celle de l'histoire, de la pratique humaine.
  • I) En quoi violence et vérité sont-elles incompatibles par nature ?
A.     Dans la relation à la rationalité (dimension arbitraire) B.     Dans le rapport à autrui (rupture de l’égalité, dimension morale) C.     Incompatibilité de nature (association nécessairement impossible Transition: Différence entre la théorie et la pratique, on peut donc associer dans la réalité la violence et la vérité mais est-ce pour autant de la compatibilité ?
  • II) Cette association peut-elle être légitimée ? Avons-nous le droit de les associer ?
A.     A quelle condition cette association n’est-elle pas acceptable ? (exemple des sophistes) B.     A quelle condition l’est-elle ? (exemple de la Révolution) C.     Est-ce pour autant de la compatibilité ? (association forcée faite par l’homme) Transition : N’est-ce pas à l’homme de chercher au maximum à éviter l’usage de la violence ?
  • III) La vérité peut-elle justifier l’utilisation de tous les moyens y compris violents pour triompher ?
A.     De quel autre moyen l’homme peut-il disposer ? (étude de la non-violence, dimension morale, humaine, respect de l’autre et refus de la vengeance) B.     Mise en valeur de l’enjeu principal du sujet : Liberté et responsabilité dans l’usage de la violence, mais pour rechercher la vérité C.     Qu’en est-il finalement de l’association violence-vérité ? (il revient à l’homme de protéger la vérité de toutes les formes de violence, celle-ci est en dernier recours, c’est une certaine forme d’échec ; l’homme doit faire respecter cette incompatibilité).


« Introduction Pour le sens commun, la vérité finit toujours par triompher, par être reconnue comme s'il y avait une sorted'évidence du vrai assez forte pour toujours l'emporter.

Ce serait alors considérer que la rationalité se dépolit sansrencontrer de réels obstacles.

Dans ce cas, la violence et la vérité ne pourraient jamais s'associer leur nature lesrendant radicalement différentes.

Cependant, la vérité ne se déploie pas en dehors d'un contexte où des idéologiesprincipalement religieuses, politiques peuvent lui faire directement obstacles.

Dans de telles situations, la véritépeut-elle avoir besoin de la violence au point qu'elles en deviendraient toutes deux compatibles ? Même si certainsbouleversements historiques peuvent le laisser penser, il conviendra d'examiner la valeur d'une telle association.

Onsera peut-être alors en mesure de savoir si l'homme est contraint de rendre la vérité violente, ce qui reviendra àposer le problème de sa liberté ; surtout si la violence s'impose à lui comme la seule solution satisfaisante. I) En quoi violence et vérité sont-elles incompatibles par nature ? A.

Dans la relation à la rationalité (dimension arbitraire) B.

Dans le rapport à autrui (rupture de l'égalité, dimension morale) C.

Incompatibilité de nature (association nécessairement impossible Transition: Différence entre la théorie et la pratique, on peut donc associer dans la réalité la violence et la véritémais est-ce pour autant de la compatibilité ? II) Cette association peut-elle être légitimée ? Avons-nous le droit de les associer ? A.

A quelle condition cette association n'est-elle pas acceptable ? (exemple des sophistes) B.

A quelle condition l'est-elle ? (exemple de la Révolution) C.

Est-ce pour autant de la compatibilité ? (association forcée faite par l'homme) Transition : N'est-ce pas à l'homme de chercher au maximum à éviter l'usage de la violence ? III) La vérité peut-elle justifier l'utilisation de tous les moyens y compris violents pour triompher ? A.

De quel autre moyen l'homme peut-il disposer ? (étude de la non-violence, dimension morale, humaine, respectde l'autre et refus de la vengeance) B.

Mise en valeur de l'enjeu principal du sujet : Liberté et responsabilité dans l'usage de la violence, mais pourrechercher la vérité C.

Qu'en est-il finalement de l'association violence-vérité ? (il revient à l'homme de protéger la vérité de toutes lesformes de violence, celle-ci est en dernier recours, c'est une certaine forme d'échec ; l'homme doit fairerespecter cette incompatibilité) Conclusion L'incompatibilité entre violence et vérité a été clairement établie.

Toute association ne peut donc qu'êtreproblématique et cela dépasse les seuls cadres politiques et moraux car, en effet, c'est sa propre nature que l'homme est finalement conduit à interroger.

Critiquer le recours à la violence, ce n'est pas seulement examiner lesmoyens les plus efficaces de faire reconnaître la vérité, c'est aussi réfléchir sur les solutions les plus satisfaisantesau regard de la nature de l'homme.

Le problème est donc aussi métaphysique puisqu'il conduit l'homme à s'interrogersur ce qui peut contrarier sa nature et plus particulièrement sa liberté et sa dignité.. »

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