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VILAR, Jean

Publié le 22/02/2012

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(1912-1971) Comédien, metteur en scène. Un soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à la Sorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeare interprété et mis en scène par Charles Dullin. Cet instant est capital pour Vilar mais aussi pour le théâtre français contemporain : le jeune homme ébloui, découvre sa vocation. Il sera comédien et metteur en scène. Côté cour et côté jardin. Il croise Jean-Louis Barrault, Jean Desailly. Après le début de la guerre et son service militaire, il entre dans une troupe itinérante, La Roulotte, puis crée la sienne, La Compagnie des Sept. Ce comédien, héritier de Jouvet et de Dullin dont il a adopté le style retenu, intense, avec un phrasé sobre presque monocorde, qui impose des personnages obsédants ou torturés avec une absence totale d'effet, cet acteur né ne peut se contenter de la scène. Il a en tête l'idée d'un théâtre pour tous, une fête des yeux et des oreilles, une découverte des textes, des lieux scéniques vastes et des foules rassemblées. En 1945, Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliott dont il interprète le rôle principal, impose son style, et ses idées.

« 210 Vilar (Jean) 1 Jean Vilar, dont le nom reste attaché à la période la plus prodigieuse du Théitre national populaire, s'inscrit dans la ligne des metteurs en scène qui ont modifié profondément la dramaturgie moderne.

Fondateur et directeur du Festival d'Avignon, il s'est toujours efforcé de garder aux représentations théâtrales rigueur et qualité.

Il est mort à la tâche, à Sète, le 29 mai 1971.

2 Né le 25 mars 1912 à Sète, Jean Vilar prépare aux universités de Montpellier et de Paris une licence en lettres qu'il n'achèvera pas.

Répétiteur au collège Sainte­ Barbe (Paris) dès 1932, il décide, après avoir assisté à une répétition de ..

Richard Ill " de Shakespeare, diri­ gée par Charles Dullin, de s'inscrire à l'école du grand metteur en scène.

Il restera son élève pendant trois ans.

En 1941, Vilar appartient à La RouloHe, une troupe de comédiens qui parcourent la province.

En septem­ bre 1943, il crée sa propre troupe, fonde une société d'abonnés, la Compagnie des Sept et assure sa renom­ méè en mettant en scène le « Dom Juan ,.

de Molière.

En 1945, « La Danse de Mort " de Strindberg et " Meurtre dans la Cathédrale ..

d'Eliot lui valent le prix du Théitre.

3 En 1947, Jean Vilar fonde le Festival d'Avignon qui va donner aux œuvres représentées dans la cour d'hon­ neur du palais des Papes un caractère exemplaire dans l'histoire moderne de la mise en scène.

Le succès incite les pouvoirs publics à lui confier la direction du Théâtre national populaire (TNP) en 1951.

En février 1963, son mandat de directeur n'est plus renouvelé, sur sa demande.

Il se consacre alorS à la mise en scène d'œuvres lyriques et dramatiques à l'étranger.

Il monte notamment à la Scala de Milan ..

Les Noces de Figaro " ë:le Mozart.

Il mettra en scène pour le Théâtre de l'Athé­ née « Le Dossier Oppenheimer" (1964) et « Le Hasard au coin du feu ..

(1965) de Crébillon.

Théoricien de. »

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