Vie et oeuvre de Saint Thomas d'Aquin
Publié le 05/04/2009
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Vie et oeuvre de Saint Thomas d'Aquin ?
Né en 1227 au château de Rocca-Secca, de. la famille des Comtes d'Aquin, devenu Dominicain dès 1243, il est élève d'Albert le Grand à Paris, de 1243 à 1248, puis à Cologne ; de 1252 à 1259, nouveau séjour à l'Université de Paris où il devient maître en 1257 ; de 1259 à 1268, il habite l'Italie, et il entre en relation avec le Dominicain helléniste Guillaume de Moerbèke, par qui il a des traductions d'Aristote laites directement sur le texte grec ; de 1268 à 1272, il enseigne à Paris, où il se défend à la fois contre les ennemis des Réguliers, contre Siger de Brabant et les Averroïstes de la Faculté des Arts, contre les Augustiniens qui s'efforcent de le faire condamner ; il quitte Paris pour Naples en 1272 et meurt en 1274 en se rendant au Concile de Lyon.
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l'être atteintes par la Raison, ne dépassent pas les bornes dessinées par Aristote, c'est-à-dire le monde physiqueterminé par une théologie envisageant Dieu comme premier moteur.
Croire que l'on peut connaître l'existence de Dieudirectement et par évidence, sans passer par le monde sensible, croire qu'on ne peut l'atteindre que par la Foi, voilàdeux erreurs inverses l'une de l'autre, mais qui reposent sur le même faux principe : on ne peut parler de l'existencede Dieu que lorsqu'on a d'abord connu ce qu'il est.
D'après saint 'Thomas, il y a deux genres de démonstrations : La démonstration QUID qui prend la quiddité (ou être- essentiel) connue moyen et va de l'essence à ses propriétés, ou de la cause à l'effet.
La démonstration QUIA qui procède de l'effet à la cause, et peut déterminer la cause par son rapport à l'effet.
La première est inaccessible à l'homme, la deuxième est la méthode propre de l'esprit humain dans toutes sesrecherches.
Par suite, les quatre voies qui nous amènent à poser l'existence de Dieu consisteront à partir des « effets » pour poser une cause.
7 — Première preuve empruntée au Huitième Livre de la Physique d' Aristote.
Dieu le premier moteur immobile.
2 — Deuxième preuve empruntée à la Métaphysique « Il faut poser une cause première efficiente qui est Dieu ».
3 — Troisième preuve : Part de l'expérience que nous faisons de la naissance et de la corruption des êtres ; il faut donc poser un être nécessaire par soi que l'on appelle Dieu.
4 — Quatrième preuve : Emploie le second livre de la Métaphysique.
Nous pouvons comparer deux affirmations au point de vue de leur vérité, et voir l'une plus fausse que l'autre ; or une telle comparaison et un tel jugement nesont possibles que si l'on se réfère implicitement à un Vrai absolu ou un être absolu qui est Dieu.
5 — Cinquième preuve : Empruntée à Jean Damascène et à Averroès.
Nous voyons dans le monde des choses de nature diverse concorder en un ordre urfique, il faut donc un être par la providence de qui le inonde soit gouverné,c'est lui que nous appelons Dieu.
Dans toutes ces preuves aucun sentiment religieux n'intervient, aucun élan de l'âme à Dieu, rien que les notions techniques de la Physique aristotélicienne ; aussi de bonne heure les critiques se sont demandé si la valeur de cespreuves n'était pas solidaire de celle de la Physique.
d'Aristote.
— V — Interprétation chrétienne d'Aristote.
A la suite de ces critiques saint Thomas essaya de montrer qu'il y a dans la Philosophie péripatéticienne une philosophie vraiment autonome et indépendante du dogme et qui pourtant s'accorde avec lui..
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