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Vie de J.-J. Rousseau : de la naissance aux Discours; des Discours à la fuite de Paris; de la fuite à la mort; l'homme. - Principaux ouvrages : Les Discours, la Lettre à d'Alembert sur les spectacles; la Nouvelle Héloïse; l'Émile; le Contrat social. - Le style et l'influence de Rousseau.

Publié le 10/12/2011

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Bien qu'il ait écrit pour l'Encyclopédie, Jean-Jacques Rousseau, non seulement n'est pas de la secte des philosophes, mais par quelques-unes de ses plus chères doctrines en religion, en morale et en politique, il en est l'adversaire. D'autre part, s'il n'a pas contribué moins qu'eux à la ruine de l'ancien ordre social, il a inspiré plus qu'eux les théoriciens et les orateurs de la Révolution, et surtout il a exercé sur notre littérature une influence beaucoup plus profonde.

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« 488· HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.

journée où il s'était attardé dans la campagne, il trouva les portes de la ville fermées, fut oblig·é de coucher dehors et, le lendemain, prit le parti de ne plus rentrer à Genève (mars 1728).

Il est impossible de le suivre dans ses vagabonda­ ges : au presbytère de Confignon, dont le curé l'en­ gage à se faire catholique; à Annecy, où il l'adresse chez Mm• de Warens; à Turin, où celle-ci l'envoie abjurer le protestantisme dans un hospice établi pour les catéchumènes, et d'où il revient après avoir été la­ quais et après avoir couru les grands chemins avec un autre aventurier; à Annecy encore, où il est quelque temps séminariste; à Lausanne, où il enseigne la mu­ sique; à Neufchâtel, où il est interprète d'un escroc qui se fait p~sser pour un archimandrite; à Paris, où il va pour servir de gouverneur ou de valet à un fils de famillé.

Au printemps de 1732, il est revenu chez Mm• de Warens, qui s'est installée à Chambéry.

11 travaille d'abord au cadastre de Savoie, mais il s'ennuie d'une vie réglée; il revient à la musique, court à Besançon pour s'y perfectionner, donne des concerts et des le­ çons à Chambéry et, entre temps, il se remet aux études classiques.

Incapable d'être fixé même par les liens déshonorants qui l'attachent à sa bienfaitrice, il fait une fugue à Genève, va demander aux méde­ cins de Montpellier s'il n'a pas un polype au cœur, visite le pont du Gard et les arènes de Nîmes et re­ vient encore une fois chez Mm• de Warens (mars 1738) : il y est toujours accueilli comme un enfant prodigue, mais cette fois c.'est aux Charmettes, gracieuse villa située près de Chambéry, qu'il est établi pour deux ans.

Ce fut peut-être la période de ses études les plus suivies: en même temps qu'il jouit de la campagne, il étudie les sciences exactes, l'histoire, la philosophie ; il se remet au latin et traduit Virgile; il met un peu d'ordre dans ses lectures.

On put croire qu'il était prêt à marcher seul, et Mme de Warens le fit entrer comme précepteur chez M.

de Mably, à Lyon (1740).

Au bout d'un an, le pédagogue revenait aux Charmettes,. »

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