vertu et Montaigne texte
Publié le 17/05/2022
Extrait du document
«
Le mot « essai » signifie expérience, ce qui voudrait dire que les textes
de Montaigne sont des réflexions sur des expériences de tous ordres
concernant notre extrait la vertu.
Mais qu'est-ce que la vertu ? c'est la capacité
de vivre un certain nombre de principes et de valeurs dans la vie quotidienne
dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en
conformité avec ce qu'on pense.
Dans le texte, Montaigne nous donne deux
définition de sa conception de la vertu puis démontre que dieu n’est pas
vertueux .
La première vertu tire plus vers la bonté et la deuxième vers la
vengeance.
On peut donc se demander quel comportements humains l’auteurs
dénonce-t-il par le biais de la vertu ?
——————————
Dans un premier lieu, La morale fait partie de la nature humaine mais la
vertu elle n'est point innée « la vertu est une chose autre et plus noble que les
inclinations à la bonté qui naissent en nous.
» Ce qui voudrait dire que la vertu
doit être acquise à la suite d’un enseignement celui fait d’elle une doctrine.
A la
suite de son raisonnement l’auteur met en place comme une mise en scène
pour nous faire comprendre que des individus ayant été offensés réagirait de
différentes manières.
La première est la bonté donc : « Celui qui, avec une
douceur et une facilité de caractère naturelles, mépriserait les offenses reçues
ferait une chose très belle et digne de louange ».Ces individus ferait donc «
une bonne action » Mais qu’est-ce qu’une bonne action? Faire preuve de bonté
c’est faire preuve d’une action vertueuse qui porte à faire du bien à autrui, à
être bienveillant à son égard même si cet individus nous ai offencé .
Dans un deuxième lieu, La vertu est issue du latin virtus dérivé de vir : «
homme » (en tant que genre sexuel), « force d’âme », « bravoure ».
Ce terme
est fortement polysémique.
La définition qui semble la plus adaptée ici serait
celle ou la vertu d’un être est ce qui exprime le mieux sa nature.
Ce qui
expliquerait le fait que certains individus ont une réaction violente : « celui qui,
piqué et percé jusqu'au vif par une offense, s’armerait des armes de la raison
contre ce furieux désir de vengeance ».
La vertu serait donc le fruit de ce
fameux désir de vengeance parce que comme le dit l’auteur: «la vertu fait
entendre je ne sais quoi de plus grand et de plus actif que de se laisser aller
doucement, grâce à un heureux naturel, et de se laisser paisiblement conduire
à la suite de la raison ».
Ces individus réagirons par la violence qui est
rattachée à une action vertueuse , ce qui les écarterait donc de leur actions
naturelles
Enfin, « le nom de la vertu présuppose de la difficulté et de l’opposition
et qu'elle ne peut pas s'exercer sans adversaire » La vertu serait donc un
principe de lutte non pas seulement appris mais acquis lors de pratiques qui
consiste à ce mesurer face à un ennemi.
Etant donné que dieu ne peux avoir
d’opposition, il ne peut donc pas être vertueux comme le dit l’auteur dieu est «
bon, fort, généreux et juste ».
Il ne peux donc pas être doté de vertu ce qui
rend ces actions « naturelles et sans effort ».
Cette phrase nous mène a
comprendre que la vertu n’est pas une action naturelle et encore moins une.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- texte de machiavel sur la fortune et la vertu
- Texte "Au sujet d'un enfant monstrueux" de Montaigne
- Texte de Kant sur la distinction entre affections et passions. Doctrine de la vertu, introduction XVII
- Texte de Descartes sur le « désir de vertu ».
- Personne, personnage, personnalité. Texte de Montaigne.