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Vérité et mensonge s'excluent-ils par définition et irrémédiablement, ou peut-on trouver une trace de vérité dans le mensonge ?

Publié le 01/10/2013

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mensonge

Dans cette opposition vérité-mensonge se trouvent en fait en jeu deux conceptions contradictoires de la vie : celle du logicien et celle de l'artiste. Vouloir toujours la vérité aboutit à étouffer toute exaltation artistique, et finalement toute vie. L'art n'est pas un mensonge: il a sa propre vérité qui révèle autrement la réalité quotidienne. L'art dévoile, et il n'est plus question ni de mensonge ni de vérité, ou alors pour rappeler qu'en grec « vérité « se dit alêtheia, ce qui signifie « dévoilement «. Et derrière ce voile soulevé, pourquoi n'y aurait-il pas encore un autre voile ?

mensonge

« • Organisation du plan 1.

Nous pouvons nous demander : Qu'est-ce que mentir? D'autant plus que celui qui ment connaît la vérité.

Pourquoi mentir ? 2.

Si la condamnation morale du mensonge paraît évidente, le men­ songe pose non seulement le problème philosophique du rapport du lan­ gage à la vérité mais aussi celui de l'action, notamment politique.

3.

Cependant, le mensonge, en tant qu'artifice, illusion, n'a-t-il pas une autre finalité que la tromperie ? À exiger uniquement la vérité, ne risque-t-on pas d'oublier le rôle bénéfique de l'art par exemple? CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] Le mensonge se définit comme une assertion sciemment contraire à la vérité, énoncée avec l'intention de tromper l'interlocuteur.

Vérité et men­ songe semblent donc antithétiques.

Ils s'excluent mutuellement: s'il y a men­ songe, il n'y a pas vérité; et inversement.

Cependant, le mensonge n'existe que par rapport à la vérité : il est la non-vérité.

Peut-on en déduire qu'il n'y a plus aucune vérité en lui? S'il reste quelque trace de vérité, quelle est cette vérité qui persiste dans le mensonge? Le mensonge lui-même n'a-t-il pas sa propre vérité, notamment lorsqu'il s'agit de l'action politique? (1.

Mentir, et pourquoi?] Tout mensonge est délibéré.

Cette volonté de taire la vérité obéit à plu­ sieurs situations.

Dans la vie quotidienne, la vérité concerne en priorité le discours : pour dire la vérité, il faut en être informé.

En revanche, il ne suffit pas de connaître la vérité pour l'énoncer spontanément : cette non­ réciprocité ouvre la possibilité du mensonge.

Le problème essentiel est celui de l'éthique : Kant affirme, dans la Métaphysique des mœurs, que « la plus grande transgression du devoir de l'homme envers lui-même considéré comme être moral, est le contraire de la véracité : le mensonge ».

Le mensonge est une trahison de la vérité, mais à quelle fin ? On peut mentir pour soulager quelqu'un, et lui apporter un certain réconfort.

Pourquoi dire la vérité si elle fait mal ? Quelle est alors la valeur de la vérité ? Le mensonge, ici, ne dévoile-t-il pas quelque chose de plus - un supplément d'âme? -que la vérité assénée sans préoccupation de l'autre? C'est pourquoi la vision manichéenne vérité-mensonge n'est peut­ être pas suffisante pour expliquer le rapport vérité-mensonge.

Si la vérité. »

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