utopie et dystopie

« On oppose généralement utopie et dystopie : l'utopie est la représentation d'un monde parfait dont les habitants sont heureux et délivrés de tous les maux existant dans le monde réel alors que la dystopie dépeint un univers cauchemardesque dont les citoyens sont privés de liberté et condamné à une existence misérable.

Pourtant l'écrivain George Perec semble peu sensible au charme de l'utopie puisqu'il écrit « Les utopies sont déprimantes parce qu'elles ne laissent pas place au hasard, à la différence, "divers"...

Tout y a été en ordre et l'ordre règne".

Pour lui ces sociétés idéales sont donc synonymes d'ordre et d'uniformité et à ce titre peu susceptible de provoquer l'enthousiasme.

Faut-il se défier des utopies ? Nous verrons tout d’abord que l’univers de l’utopie peut apparaitre comme un monde meilleur puis nous verrons un frontière flou entre l’utopie et la dystopie. Les utopies sont souvent présentées comme des sociétés idéales où règnent la paix, l'harmonie et l'égalité entre les individus.

L'univers de l'utopie est celui où tout est parfait et idéal.

C'est un monde où les gens sont heureux, où il n'y a pas de problèmes ou de souffrances.

Dans les utopies, les gens vivent en harmonie, sans discriminations ni inégalités.

Tout est organisé de manière que chaque personne trouve sa place et que la société fonctionne de manière équilibrée.

Les utopies visent à créer un monde où règnent la justice, l'égalité et le bonheur pour tous. Les utopies nous présentent des idées différentes sur la façon dont la société pourrait fonctionner.

Elles nous montrent un monde idéal qui nous inspire et nous fait réfléchir.

Elles nous donnent des idées sur la manière dont nous pourrions créer une société meilleure et nous encouragent à réfléchir à comment rendre notre monde plus juste. Par exemple dans le livre "Utopie" de Thomas More, publié en 1516, l'auteur décrit l'île d'Utopie et son fonctionnement.

L'extrait mentionne que l'île a une forme de croissant de lune et s'étend sur une distance de deux cents milles.

La forme de l'île est symétrique et se rétrécit progressivement pour se terminer en pointe aux deux bouts.

Cette île d'Utopie possède un golfe intérieur, ressemblant davantage à un grand lac paisible qu'à une mer agitée.

Ce golfe est accessible aux navires, ce qui est avantageux pour les habitants de l'île.

Pour protéger le port, une tour de garde a été construite sur un rocher visible et d'autres rochers dangereux sont dissimulés sous l'eau.

Seuls les habitants de l'île connaissent les passages sûrs pour accéder au port, ce qui rend difficile l'entrée pour les étrangers, à moins d'être guidés par un habitant local.

Les habitants utilisent également des signaux pour indiquer aux navires le bon chemin à suivre depuis la côte.

Cet exemple de l'île d'Utopie dans le livre de Thomas More illustre une société utopique qui s'est organisée de manière à se protéger et à préserver la sécurité de ses habitants. L'une des critiques majeures adressées aux utopies concerne leur tendance à privilégier l'ordre et l'uniformité.

En effet l’écrivain George Perec semble peu sensible au charme de l’utopie puisqu’il écrit « les utopies sont déprimantes parce qu’elles ne laissent pas de place au hasard a la différence, aux divers…Tout y a été mis ordre et l’ordre règne ».

Donc en cherchant à créer un monde parfaitement ordonné, les utopies tendent à uniformiser les individus et à restreindre leur liberté d'expression et de choix. Par exemple dans l’utopie décrite par Aldous Huxley, « le meilleur des mondes » de 1932, dont le titre est plutôt ironique, les individus sont conditionnés dès leur naissances à suivre les normes et aux attentes de la société.

On a un conditionnement par Hypnopédie pour adhérer complètement aux valeurs sociales, ils ont donc des capacités différentes adapté.... »