Une oeuvre d'art nous invite-t-elle à nous évader du monde ou à mieux le regarder ?
Publié le 02/09/2012
Extrait du document
Notre rapport aux œuvres d’art s’exerce fréquemment dans des lieux ou des moments privilégies (musée, salle de spectacle, bibliothèque) qui paraissent préservées les traces quotidiennes de l’art. Ce qui signifie que, par sa nature même, l’œuvre constitue une invite à nous évader du monde et de la lourdeur de sa vérité pas toujours heureuse. On se représente l’artiste comme un marginal, vivant dans un monde plus imaginaire que réel. On le craint parfois, mais on l’envie souvent. Car l’art lui fournit un moyen efficace de s’évader de la monotonie et de la noirceur de notre environnement.
Mais ces deux mondes imaginaire et réel sont-ils éloignés l’un de l’autre ? L’évasion est-elle définitive, ou bien désigne-t-elle seulement un long détour permettant à celui qui s’y adonne de mieux comprendre les mondes des autres humains ?
Ne convient-il pas, plus sérieusement, de concevoir tout autrement ses rapports avec la réalité, par exemple sur le modèle de ce qui constituerait une révélation, un dévoilement du réel, parce que cela nous permettrait de le regarder plus profondément, autrement et différemment, sans pour nous peiner, mais au contraire pour nous réjouir de la beauté du monde ?
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