Un raisonnement logique est-il nécessairement vrai ?
Publié le 26/05/2012
Extrait du document
Il faut toujours aller du général au spécial
Ce sujet se situe à l’intersection de 2 notions du programme
Celle de démonstration d’un côté et celle de vérité de l’autre. Le sujet nous invite donc à nous prononcer sur ce qu’il en est du rapport entre logique et vérité.
Nécessaire / contingent (est contingent, ce qui peut être autrement, c’est-à-dire ce qui peut ou bien ne pas être ce qui peut échanger)
Est nécessaire, ce qui ne peut être autrement, c’est-à-dire ce qui ne peut pas ne pas être le contraire du nécessaire est impossible.
«
Cela étant , il nous est apparu qu’il ne serait conclure de la seule considération de sa seul e vérité
formelle.
La question s e pose à nous d’expliquer la raison pour quoi, alors même qu’elle garantit la
vé rité formelle d’ une conclusion rigoureusement déduite.
Garantir sa vérité matérielle
Il en est ainsi pour la raison que les prémisses d’un raisonnement n’ont en logique que les prémisses
d’un point logique, ce qui si gnifie que l’on ne saurait mont rer qu’il s’accorde avec la réalité avec les
seul es ressource s du discours.
Pour cela il faut faire appel à l’ expérience qui seul e à le pourvoir de se
prononcer sur la vérité matérielle d’un discours.
La conclusion d’un raisonnement ne peut être dite
matériellement vraie que SSI les prémisses du dit raisonnement s e révèle en accord avec le réel .
Il
devient clair qu’un discours logique n’est pas nécessairement vrai, en ce sens que sa conclusion peut
être formellement indub itable, tout en étant matériellement fausse, de ce qu’elle ne s’accorde pas
avec le réel.
Synthèse :
Nous avons signalé dans la partie précédente que la conclusion d’un raisonnement
p eut être vrai que au tant que ces prémisses le sont.
Ce q ui n’est pas sans nous confronter à une
redoutable difficulté.
Si on peut en effet montrer, vérifier, du biais de l’ expérience que Socrate est un
homme, reste qu’il est proprement impossible de vérifier que tous les homme s son t mortel s, et ce
pour la raison qu’en tant qu’il légifère sur l’infini.
Cet énoncé général outrepasse le cha mp de ce qui
est access ible à notre expérience.
L ’énoncé tous les homme s son t mortels ne saurait être confirmé
par au cune observation, car il ne va pas refléter quelque chose qui serait donné à l’ expérience des
êtres finis que nous somme s.
N’étant pas tiré de l’ expérience, un tel énoncé est obtenu par un
raisonnement inductif qui conclut le général du particulier d’un énoncé inductif .
- conclusion qui est en son principe douteuse en cela qu’elle est proprement invérifiable de ce qu’elle
dépasse le domaine de son expérience possible.
On parvient alors à la conclusion qu’un énoncé général relatif au nom de l’ expérience a une valeur
matériellement douteuse car on est dans l’ incapacité de montrer qu’il s’accorde avec le réel.
On voit
ainsi que pour être nécessairement vrai ou indubitable logiquement, un raisonnement est
nécessairement douteux matériellement puisqu’il est impossible d ’établir la vérité matérielle de sa
majeur..
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