Devoir de Philosophie

Travailler, est-ce seulement être utile ?

Publié le 05/11/2013

Extrait du document

Baccalauréat 2O12. Travailler, est-ce seulement être utile ? Copie 1. Le mot 'travail' vient du latin 'tripalium' qui veut dire 'instrument de torture'. Utile ou plutôt 'être utile', sous-entend être nécessaire, être pratique à la vie humaine. L'adverbe 'seulement' nous fait remarquer que travailler ne nous permet pas que d'être utile, travailler engendre aussi d'autres fonctions aux humains. Pour répondre à 'travailler, est-ce seulement être utile ?', nous allons faire deux parties distinctes. Dans une première partie, nous allons voir comment le travail fait pour nous rendre utile et nous finirons en montrant que travailler permet à la vie humaine d'autres caractéristiques que l'utilité. Travailler permet d'avoir un revenu afin de ne pas manquer de besoins primaires qui sont nécessaires comme boire, manger, se laver, s'habiller. Avant que le travail existe, les humains ne manquaient de rien. Tout était à leur disposition. Selon la Genèse, la nourriture et l'eau venait à disposition des hommes. Quand le mot travail a existé, les travailleurs étaient souvent comparés à des esclaves. Depuis, l'esclavage a été aboli. Le travail s'est modernisé. Les hommes se sont spécialisés dans des domaines comme la sidérurgie, la métallurgie. A cette époque, les femmes ne travaillaient pas. Elles n'avaient pas le droit. Les hommes quant à eux recevaient un revenu faible mais de quoi nourrir leur famille. Le travail rend utile l'homme car c'est avec le travail qu'on forge son opinion et sa conscience. Pour lui, l'homme se trouve être nécessaire car l'homme accomplit une tâche qui va aboutir à une autre et sans lui la tâche ne peut être créée. Prenons l'exemple des forgerons, avant il en existait point mais les chevaux se portaient bien même si leurs sabots n'étaient pas changés, maintenant les hommes changent les sabots des chevaux très fréquemment. A l'époque préhistorique, les hommes n'allaient pas chez le barbier d'abord parce qu'il n'y en avait pas et après parce que le mot travail n'existait pas. C'est beaucoup de temps après que le travail barbier a existé. De nos jours, le travail permet de nous rendre utile car beaucoup de postes comme infirmière, policiers, pompiers, enseignants sont utiles. En effet, les infirmières et les pompiers sauvent des vies fréquemment, les policiers assurent notre sécurité et les enseignants apprennent aux enfants ou adultes comment entrer dans une vie active car grâce à eux, on sait lire, compter, apprendre, écouter et respecter. Tous les travaux sont importants et sont utiles à notre vie quotidienne. Prenons exemple d'un simple boulanger, lui se sent utile car il se dit que si il ferme son magasin personne pourrait manger du pain et nous nous disons que si le boulanger n'est pas là comment on ferait pour notre pain. Tous les hommes ont leur utilité dans ce monde et notamment grâce au travail. Cependant, le travail ne permet pas seulement d'...

« l’ancienne époque comme les métiers de la sidérurgie mais étant modernisés, les ouvriers des bâtiments avec des mauvaises conditions de travail mais ces travailleurs se sentent toujours utiles car grâce à eux, on est logés, etc. Travailler, est-ce seulement être utile ? est une question existentielle.

Travailler, c’est se rendre utile et être utile mais aussi le travail permet aux individus de se connaître soi-même, d’avoir une conscience beaucoup plus forgée avec le caractère et d’avoir une vie sociale.

Travailler, dans un monde comme le nôtre est primordial.

Mais, pourrait-on revenir aux modes de vie de l’ancienne époque tout en restant utile ? Copie 2. D’un point de vue étymologique, le travail se présente en premier lieu tel un instrument de torture, le ‘tripalium’.

Il serait donc à l’origine d’atroces souffrances.

On peut retrouver cet aspect dans les sociétés modernes avec le travail perçu comme aliénation, notamment avec l’introduction du travail à la chaîne, innovation fordiste.

Si l’homme a une dette infinie et uniquement des devoirs envers la société comme l’affirme Comte, l’exploitation de sa force de travail peut être une forme de contribution.

Dès lors, est-ce à dire que travailler, c’est se cantonner à être utile ? En admettant ce postulat réductionniste, ne sommes-nous pas en passe d’omettre d’accorder au travail une dimension de valeur, voire de nécessité inconditionnelle, à notre condition humaine ? Il s’agira alors dans un premier temps de mettre en exergue le fait que travailler c’est effectivement être utile mais que nous ne pouvons pas réduire le travail à cette seule fonction, ce qui sera notre seconde partie. Travailler, c’est apporter une force de production, cela nous demande de faire des efforts.

Les civilisations antérieures, à travers la pratique de l’esclavage nous montrent la pénibilité du travail puisqu’on le fait faire à d’autres qui, eux, n’ont pas le choix.

Mais cela démontre également son utilité.

Au lieu de laisser les prisonniers vacants, on les fait participer à l’effort de production : ils deviennent utiles à la vie communautaire.

En outre, une des spécificités du genre humain se trouve être l’échange.

En effet, difficile de constater chez les animaux une circulation de marchandises.

La sédentarisation de l’homme a provoqué la nécessaire division du travail, puisque celui qui s’occupe des terres ne peut être en même temps à la chasse par exemple.

Cette division du travail a fait que chacun se spécialise dans une production spécifique.

En se spécialisant, les hommes deviennent interdépendants puisqu’ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins seuls.

L’homme est donc utile à la société en général mais il peut également l’être de particulier à particulier.

Travailler se révèle donc être utile aux autres. De plus, le travail a connu un changement primordial : celui d’être passé de l’outil à la machine.

Cette substitution progressive a laissé s’installer une nouvelle condition d’asservissement.

Là où l’artisan était maître de ses productions, les façonnait,en avait le contrôle, les ouvriers au rebours ne sont devenus que les maillons d’une chaîne, n’ayant aucun contrôle sur la production, exécutant machinalement, de manière aliénante la seule et même tâche.

On assiste dès lors à la déshumanisation du travail car l’Homme est pris pour ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire un simple objet de production, un outil dont la principale fonction est justement d’être utile.

Travailler c’est donc en ce sens uniquement être utile puisque nous en sommes réduits au statut de chose, nous sommes réifiés. Réciproquement, de nos jours, celui qui ne travaille pas, n’est-il pas considéré par certains comme un parasite, de ce fait un homme qui n’a pas sa place au sein de la société, quelqu’un d’inutile, de nuisible.

Par ce raisonnement inverse, on comprend donc que la seule fonction du travail pourrait bel et bien être d’apporter quelque chose à la société, à une personne, en clair, d’être utile.

Mais revenons à celui qui n’a pas de travail, en étant considéré comme tel, voire même pas du tout considéré, n’est-il pas stigmatisé ? En ce sens, voici un premier élément qui nous montre la nécessité de trouver dans le travail un autre aspect que celui de l’utilité, un travail porteur de valeur, un travail libérateur. Loin de déshumaniser l’Homme, le travail peut aussi le libérer.

En effet, travailler ne peut se réduire à une implication personnelle destinée à autrui.

Si on travaille, c’est également pour nous-même, ce qu’illustre la phrase tirée de la Genèse : « tu mangeras ton pain à la sueur de ton front » On retrouve ici l’idée d’effort, de pénibilité, mais aussi de nécessité inconditionnelle.

Pour 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles