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Travail: synonyme d'esclavage et d'exploitation ou synonyme d'humanisation et de libération ?

Publié le 08/02/2016

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travail

L'opposition entre travail et liberté n'est pas une fatalité, ce n'est pas le travail en lui-même qui est aliénant, mais la façon dont il est organisé. Il n'est pas pénible de construire des voitures, il est pénible de les construire sans plaisir et, en même temps, de se sentir exploité. Certes, le travail me fournit un salaire qui me permet de

choisir librement mes loisirs - encore faut-il que ce salaire soit suffisant pour payer autre chose que mon logement, mes habits et ma nourriture - mais il ne suffit pas à lui seul à libérer l'homme. Il faut donc que je puisse aussi utiliser mon travail comme un moyen de libération. Comme si je travaillais dans mon jardin...

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« Le travail est synonyme d 'esclavage et d'exploitation L'organisation du travail est telle que l'homme est réduit à n'être que le rouage asservi d'un système qui l'écrase.

Il ne peut donc s'épanouir que dans ses loisirs.

Tou ce que c tra­ vail mc procure, ce sont des contraintes t> de J f t1 es citoyens libres de l'Antiquité l' avaient très bien compris , eux qui, grâce à leurs esclaves , ne travaillaient pas.

Il n'est donc pas possible de considérer le travail comme libérateur, quand la production fait cele domaine de la liberté commence là où cesse le travail . ..

Karl Marx de l'homme un travailleur parcellaire -je n' effec ­ tue qu'une «parcelle » d'une chose - qui s'en­ nuie devant un labeur reçu comme une puni­ tion.

Le travaa est un a!\iservi~scJnent de ant qu 'il travaille, l'homme est asservi soit à la ma chine , soit aux lois de la producti­ vité .

Le travail entrave donc le dév elopp ement de la raison individuel­ le; pire , non seulement on ne me demande pas de réfléchir, mais on sou­ haite qu e je ne réflé­ chisse pas , car cela pour­ r ait perturb e r la pro­ duction.

Vive le taylo­ risme! Même le travail manuel n'a plus rien de créateur ; l'automati­ sation m'empêche d'avoir un contact avec les objets que je fa­ briq ue: j 'appuie sur des boutons , et c 'est tout.

Je ne fais que sur veiller la machine qui travaille ou l'ordinateur qui donne des ordres .

ous ne !liommes ilnes que pt>ndant orsque je m'attelle à mon travaille lundi, j'ai pour seul objecti f le vendredi .

L'homme n'est donc libre qu'à partir du moment où, son travail fini , il se livre , pour son plaisir, à des activités lu­ diques dans lesquelles il trouve enfin l'occa­ sion de se découvrir lui­ même.

Le loisir intel­ ligent et heureux dont nous prive le travail est la seule possibili­ té pour l'homme de réaliser pleinement sa liberté .

Le travail est imposé et fatigant, et il ne fait pas appel à la réflexion.

-Seul le loi sir peut lib érer l'homme de l'esclavage du travail.. »

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