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Travail pénal Michel Foucault

Publié le 21/11/2022

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« Qu’est ce que le travail pénal vise à abolir? Dans ce texte de Michel Foucault, extrait de Surveiller et punir, le philosophe loue l'utilité du travail pénal qui a pour but de socialiser les prisonniers et qui vise à abolir la délinquance de ces derniers.

En effet, les prisons répressives et violentes semblent entretenir d’autant plus la délinquance sociale qui est le fruit de pulsions (que Foucault désigne comme “écarts d’imaginations”).

Si leur crime est une atteinte à la rationalité des lois, c’est parce qu’ils ne trouvent aucune légitimité, ni rationalité, dans ces lois, et c’est alors que la société échoue à l’inculcation des normes qui sont régis par ces lois, dans l’esprit du futur prisonnier.

Cet esprit est libre de morale et est donc en proie à l’expression exhaustive des désirs et pulsions, qui par conséquent, vont à l’encontre de la paix sociale.

Foucault affirme que le travail pénal fait office de machine social ( inculque des normes de hiérarchie, d’harmonie sociale), dans laquelle le prisonnier va par la mécanisation des conduites, entraver sa liberté licence du corps et, par conséquent, restreindre ses “écarts d’imaginations”, puisque l’esprit sera constamment habité par cette fin que lui impose son rôle social d’ouvrier.

Ainsi, le travail pénal est une simulation des microcosmes dans les usines, elle donne un rôle social à l’ouvrier qui devient donc acteur social, et qui par le travail se discipline et s’incorpore les normes.

De ce fait, l’ouvrier désormais social est plus apte à obéir, c’est-à-dire respecter et trouver légitime, la morale qui fait et est fait des lois de la société.

En ce sens, le travail pénal abolit la délinquance, la trivialité d’une liberté licence et violente.

En effet, Foucault dit dans son texte “ le détenu violent (...) en une pièce qui joue son rôle”, le détenu devient la norme du rôle social, celui de l’ouvrier, et, en devenant rouage de cette machine qu’est le travail, par sa force physique , il produit une métamorphose sur lui-même, en produisant un bien etrangé à sa volonté: il devient un être sociale, en faisant travailler sa force physique.

Par les contraintes, le détenu qui au départ est inconscient, passif et névrosé car dominé par ses différentes passions ( comme le décrit foucault a la ligne avec un lexique péjoratif) , en tire une conscience sociale de normes, ainsi donc la conscience de son état.

Il peut devenir maître de ses passions, par la discipline du travail, qui lui apprend à se contraindre.

Le travail pénal abolit aussi le chaos de l’arbitraire, le désordre des confrontations des désirs personnels.

Ainsi, le travail pénal pourrait redonner de la dignité au détenu, dans la mesure où il puisse.... »

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