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Toute connaissance est elle scientifique ?

Publié le 29/03/2017

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On entend par connaissance le fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose. « Je connais l’intérieur de ma trousse ». C’est une opération par laquelle l'esprit humain procède à l'analyse d'un objet quel qu’il soit, d'une réalité, et en définit la nature. Du latin cognoscere qui signifie « le savoir », composé de cum « avec » et gnose « savoir » la connaissance en philosophie est l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. La connaissance doit elle forcément être certaine ou infaillible, doit-elle résulter d'un processus fiable, ou simplement justifié ? Une connaissance scientifique saisie la réalité d'une chose de manière universelle et vérifiable, à travers des lois ou des théories. Le mot science vient du latin, « scientia » qui signifie connaissance, lui-même venant du verbe « scire » qui signifie savoir. Pour autant, toute connaissance est elle scientifique ? En un sens nous pourrions penser qu’une connaissance pour être vrai doit être vérifié. Elle tire donc sa légitimité d’une méthode rigoureuse et objective pour être considéré comme vrai. D’autre part, toute forme de savoir n’est-elle pas une connaissance ? Un tel sujet nous amène à nous poser la question suivante : Peut on avoir une connaissance exacte d’une chose, peut-on dire la réalité ou dire vrai, sans pour autant que cela soit une connaissance relevant d’un esprit scientifique ? Dans un premier temps il conviendra de voir en quoi la connaissance peut elle être qualifié de scientifique. Puis dans un deuxième temps nous verrons qu’il existe d’autres formes de connaissances qui ne peuvent être qualifiés de scientifiques. Pour autant les distinctions ou l’opposition des différentes formes de connaissance doit elle nous amener à considérer qu’il n’y a de vrai que la connaissance scientifique ? C’est ce que nous verrons dans la troisième partie en abordant la dimension holistique de la connaissance.   Dans un premier moment, la connaissance peut être qualifié de scientifique si elle est passé par l’épreuve de l’expérimentation. Quel but donne-t-on à la science ? Prouver que les phénomènes, les choses auxquelles elle s’intéresses sont vraies, ou plutôt qu’elles ne sont pas fausses. On veut pouvoir créer une universalité et une objectivité des connaissances. L’expérimentation répond à ce besoin, c’est une expérience construite dans des conditions idéales, et qui peut être répétés à volonté pour prouver et vérifier l’objet dont on s’intéresse. La connaissance est qualifiée de scientifique dès lors qu’elle peut se soumettre à l’expérimentation. Cette dernière prouve la vérité ou la probabilité d’une théorie, ou l’efficacité de la théorie en tant qu’outil de prédiction. De cette manière la science permet de faire exister la connaissance indépendamment de l’individu. Savoir c’est appréhe...
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« objectivité des connaissances.

L'expérimentation répond à ce besoin, c'est une expérience construite dans des conditions idéales, et qui peut être répétés à volonté pour prouver et vérifier l'objet dont on s'intéresse.

La connaissance est qualifiée de scientifique dès lors qu'elle peut se soumettre à l'expérimentation.

Cette dernière prouve la vérité ou la probabilité d'une théorie, ou l'efficacité de la théorie en tant qu'outil de prédiction.

De cette manière la science permet de faire exister la connaissance indépendamment de l'individu.

Savoir c'est appréhender par l'esprit, avoir la connaissance complète ou pouvoir affirmer l'existence de quelque chose.

Le Savoir est donc l'ensemble des connaissances vérifiables acquises par l'étude.

Savoir suppose d'avoir la certitude que ce qui est reconnu comme vrai l'est nécessairement, objectivement.

Cela signifie que le Savoir individuel devient objectif et universel puisqu'il fait l'objet d'une expérimentation.

La science permet donc de passer d'une connaissance subjective à un savoir objectif.

C'est ce qu'on peut qualifier de connaissance scientifique, des phénomènes considérés comme vrai.

Par exemple, les théories scientifiques sur l'ébullition : le scientifique constate que l'eau est chaude, et froide.

A partir d'une certaine température, c'est-à-dire 100 degrés Celsius l'eau bout.

Elle ne bout pas toujours à 100 degrés.

Cela dépend notamment de la pression atmosphérique et des éléments qu'on lui ajoute.

En montagne, elle bout à une température inférieure car la pression est moindre.

Si on ajoute du sel dans l'eau, elle bout à plus haute température car elle est moins pure. La connaissance scientifique nous donne une explication convaincante des phénomènes, mais qui implique une relation entre théorie et expérience.

Ce qui signifie que s'il n'y a pas de sensible, il n'y a pas d'expérience. Les objets de la connaissance scientifique ne peuvent appartenir qu'au domaine du sensible, c'est-à-dire qui peut faire l'objet d'expérience.

En effet, la démarche part d'une construction théorique née de l'observation d'un phénomène, une expérience est alors menée et de nouveaux phénomènes observables en découlent, conduisant à de nouvelles théorisations et donc a de nouvelles connaissances scientifiques.

Par exemple Claude Bernard : « Le savant complet est celui qui embrasse à la fois la théorie et la pratique expérimentale. Premièrement, il constate un fait ; deuxièmement à propos de ce fait, une idée naît dans son esprit ; troisièmement en vue de cette idée, il raisonne, institue une expérience, en imagine et en réalise les conditions matérielles ; quatrièmement, de cette expérience résultent de nouveaux phénomènes qu'il faut observer, et ainsi de suite. » La condition essentielle et suffisante pour qu'une connaissance soit scientifique est donc un. »

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