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Timée - étude - Platon

Publié le 18/11/2024

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« PERRIN Paul TD2 Résumé du texte 7a Les éléments sont des corps en profondeur.

Ils sont composés de formes géométriques.

Ces formes géométriques sont des triangles divisibles en deux, la droite sécante offrant nécessairement deux angles droits au deux triangles dessinés.

Le démiurge crée le monde ainsi en connaissance de cause, et tenant les hommes en « ami é », il leur a fait don de raison afin qu’ils puissent comprendre la composi on des éléments.

Le corps élémentaire dans sa nature est ce qui est de plus beau.

Ainsi, afin de le démontrer, la propor on géométrique, ce e égalité entre les rapports des éléments les unes aux autres, est donc nécessaire pour l’exposer. Timée fait la dis nc on entre le triangle isocèle, composé de deux cotés et deux angles égaux, à part, et les triangles scalènes, tenant toute mesure possible.

Parmi les triangles scalènes, on trouve le triangle équilatéral, qu’il qualifie selon lui du plus beau, de part ses trois côtés égaux.

La cons tu on des éléments correspond par un agencement de triangle isocèles et équilatéraux.

Feu eau air avec un triangle quelconque. Ces corps sont divisés en quatre espèces. - - La première est composée d’une mul plica on d’un triangle élémentaires dont l’hypoténuse est double à son plus pe t côté.

En mul pliant ce triangle six, les calant uns à uns contre l’hypoténuse de l’autre, et en ne changeant pas d’origine le point de l’angle droit.

On ob ent un triangle équilatéral dans lequel on retrouve à l’intérieur quatre angles égaux à 60°. La seconde espèce est composée du produit de la première espèce, mul plié par huit et formant un octaèdre. La troisième espèce est un agencement d’octaèdres formés de 120 triangles élémentaires formant un icosaèdre. La quatrième espèce forme un cube.

Elle correspond à l’agencement de 16 triangles isocèles similaires. Une cinquième construc on existe, le dodécaèdre, consacré on peut à la représenta on des constella ons, ce qui expliquerait l’allusion aux animaux du zodiaque et les constella ons qui portent leurs noms. On pourrait, par la division de l’univers en 5 espèces, se demander si le démiurge à créer cinq mondes cohabitant, un bien un seul.

En l’apparence l’hypothèse de plusieurs mondes semble plus vraisemblable.

Cependant, en insistant sur le fait que le démiurge à créer seul l’univers, on peut suggérer qu’il n’a créer qu’un Tout, un monde. 1 PERRIN Paul Commentaire du texte 7b TD2 [Situa on] Dans la con nuité de sa vision de la cosmogonie, Timée vient de faire l’exposé de sa théorie des triangles élémentaires, sortes de « par cules » qui cons tuent le monde sensible dans son en èreté.

Ces triangles minuscules suivent une mécanique précise afin de s’assembler en cinq formes géométriques spécifiques correspondant à des espèces différentes.

Les quatre premières correspondent aux éléments feus, air, eau et terre.

La cinquième, consacrée aux constella ons, est dans ce texte mise de côté.

L’eau dans laquelle je nage ne serait en réalité qu’une mul tude de triangles assemblés formant des figures précises correspondant à l’élément eau.

Le procédé d’assemblage est similaire pour les autres éléments.

Dans ce texte, Timée approfondit ce e théorie.

[Problème] Après l’explica on de la théorie des triangles élémentaires, on comprend que notre univers et divisée en une mul tude de par cules nommé « méros », s’assemblant, formant différentes formes géométriques qui cons tuent selon des modèles nos éléments.

Ce e géométrie parfaite cons tuerait l’en èreté de l’univers et serait donc la base de tous ces phénomènes.

Or, ce e explica on est purement théorique, de nombreux évènements ne peuvent être expliqué seulement avec ce e explica on géométrique.

Comment Timée tente d’approfondir sa théorie des triangles élémentaires en expliquant des phénomènes que nous percevons ? [Thèse] Timée démontre alors que les éléments sont divisés en différentes formes géométriques composés de triangles élémentaires jus fiant le concept de pesanteur, les phénomènes physiologiques que nous percevons, et l’apparente infinie diversité de notre Nature.

[Plan] Il explicite donc sa théorie à travers trois phénomènes : la nomina on de formes géométriques des nés à chaque élément suivant leur poids, base dans sa théorie de tout rapport physiologique entre les éléments, autrement dit toutes les rela ons entre les éléments expliquant la physiologie de l’univers, puis enfin leur diversité semblant infinie. [Reformula on] Timée débute en désignant le corpuscule cubique, c’est-à-dire l’assemblage de 24 triangles isocèles similaires formants 16 triangles équilatéraux, à l’élément terre.

[Commentaire] L’a ribu on de formes géométriques à chaque élément permet en effet d’expliquer sous le point de vue an que ses caractéris ques, ses spécificités.

En élisant par logique le cube à la terre, Platon choisit l’espèce la plus ‘’belle’’.

Considérant que le triangle équilatéral est le plus beau type triangle, de par sa parfaite symétrie le plus semblable à une perfec on que le démiurge ne cesse de vouloir a eindre.

Le cube alors composé de 16 triangles équilatéraux, pourrait alors s’apparenter à la forme géométrique la plus proche de la perfec on.

Il serait alors envisageable que c’est ce e perfec on qui confère au cube son tre de forme la plus stable.

En effet, on peut se rappeler que la perfec on pour le démiurge le monde intelligible et les Idées qui le cons tuent.

Ainsi, l’intellect, ou l d’accessibilité est de par sa complexité tente de se rapprocher de ce e perfec on.

Si l’on re ent alors la complexité comme agent de perfec on, l’agencement du cube, corpuscule élémentaire le plus complexe des quatre éléments, est en effet le plus proche de la perfec on.

On comprend que le cube et ainsi la terre dé ent des spécificités que les autres éléments n’ont pas. [Reformula on] Les quatre éléments seraient en effet hiérarchisés de plus au moins mobile, du plus au moins stable.

L’ordre partant donc de la Terre comme élément le plus stable, suivi de l’eau, de l’air puis du feu.

Cet ordre est similaire concernant la mobilité, partant de nouveau de la Terre au feu.

[Commentaire] Dans la recherche de compréhension de notre univers, la stabilité est en effet un facteur cohérent d’un point de vue an que.

Sans microscopes, etc., c’est la raison cri quant nos percep ons qui créent le raisonnement logique.

En effet, selon Platon, étant soumis à des percep ons, il faut que nous les confron ons à une raison cri que afin de se lancer dans un cheminement réflexif ra onnel.

Platon, peut marcher sur la terre, nager dans l’eau, se sen r pousser par une brise, et sen r le danger d’une brulure due au contact avec du feu.

Ainsi, on peut penser qu’à travers ses percep ons, il a définit le principe de stabilité en imaginant qu’on nous lâche dans cet élément.

La terre est stable par elle-même, elle ne nécessite aucun effort à ce que l’on enne dessus.

Concernant l’eau, afin d’a eindre un état de stabilité, l’homme doit faire un effort, comprendre un équilibre pour tenir et faire la ‘’planche’’.

Quant à l’air, il n’est apparemment pas stable, si on nous lâche dans une masse d’air, on tombe.

Cependant, certains vents peuvent nous diriger, entraîner, voire nous pousser.

Enfin, pour le feu, l’homme ne peut supporter d’être plongé dans une masse de feu, instable au plus eau point que l’homme s’il y est lâché est brulé, sa survie nécessitant de qui er ce milieu.

Quant à la hiérarchie de mobilité, on peut la jus fier de nouveau par une cri que ra onnelle de nos percep ons.

Pourquoi le feu serait plus mobile que la Terre ? D’après ce que l’on peut observer, la Terre ne semble pas bouger d’elle-même.

Concernant les séismes, il se 2 PERRIN Paul TD2 pourrait que par l’observa on des volcans, les scien fiques gréco romains aient compris qu’un tremblement de terre est dû à des mouvements du ‘’feu’’ souterrain déstabilisant la terre.

Quant bien même ils n’auraient pas déterminé ceci, la terre se rendrait mobile occasionnellement.

Ainsi, lorsque l’eu d’une rivière coule, elle ne sort également qu’en cas excep onnel de son lit.

Alors que, l’air comme le feu, sont en mouvement perpétuel.

Pourquoi le feu plus que l’air ? On pourrait penser que d’un point de vue an que, l’air peut s’avérer doux comme féroce, alors que le feu, lui, s’alimente constamment à une vitesse considérable.

Ce e hiérarchie pourrait alors peut être expliquer la vitesse de propaga on des incendies.

Une des causes feu est considérer plus ‘’léger’’ que la terre, chaque élément se classant de nouveau dans le même ordre.

Cependant, de ces.... »

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