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Thomas Hobbes (1588-1679): Le mythe politique Le pacte social Le souverain

Publié le 23/03/2015

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hobbes

On perçoit dans cette place initiale de l'individu et dans la notion même de contrat, la marque d'une disparition de la structure politique conçue comme une organisation première. Le caractère artificiel du contrat, c'est-à-dire de la société, est l'idée fondamentale des cons­tructions politiques de l'époque classique. Elle est la fille de la révolu­tion évoquée en introduction : celle qui a délogé l'idée que l'homme, en toute chose, se trouvait dans une position qu'il considérait comme naturelle. Elle s'oppose à l'idée d'une monarchie de droit divin, dont la conception est évidemment fragilisée par la perte du lien fondamental entre Dieu et l'ensemble de la création. Hobbes occupe donc une place tout à fait singulière puisqu'il soutient l'idée d'une monarchie absolue tout en lui déniant les bases mêmes sur lesquelles elle cherche à s'ap­puyer dans l'histoire de son temps. En cela, malgré lui sans doute, il est bien une figure qui appartient à l'époque de la révolution anglaise.

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« - 1 n ne faut pas confondre le Beau et l'agr,able 1 •~(·l:t Malgré son caractère de plaisir, essentiellement subjectif, personnel et variable, le jugement esthétique est universel.

L'état subjectif provoqué en moi par la contemplation est universellement communicable.

Quoique subjectif, le goût esthétique n'est pas relatif D ans le plaisir de l'agréable , je conçois sans peine que ce qui -c....-Jenamme..,.... • produit eflecllvement en mol du plaisir.

llels l'on ...................

une NIMlon n6c1111lra à 1811U1r.ct1ao ...

Emrmnuel Kent, Ctlllque de,.

faculM 1 de juger me plaît (l a save ur d'un met, la co uleur d'un e é toffe) puisse ne pas plaire à autrui.

Par contre , dans le sentiment du Beau , j'ai toujours l'impr essio n qu e ce que j'app elle un e œuvre d'art possède une propriété objec ­ tive interne d'être be lle.

Le Beau ne peut pas ne pas plaire A ucun suj et es thé­ tique ne peut s'e m ­ pêcher de r app roch er son jugement de go ût d 'un jugem e nt de vérité.

Le Beau se présente à nous comme s'il pos­ sédait la force de l' évi­ dence.

Quand je juge que quelque cho se est beau, j e suis comme é lev é au-dessus de mon individualité particulière: je m'éprouv e com me s ujet uni ve rse l.

Quand je pronon ce un jugement su r le B ea u, cel ui-c i r eq uiert l ' assentiment de tous mes semb labl es.

Le jugement de goût est désintéressé D ans le jug ement de goût , je ne porte pas d'intérêt à l'ex is­ tence de l'objet , et c'est pour ce la que mon jugement peut être universel.

En effet, l'in­ térêt , c'est toujours du r e latif , alors que l'image qu e je co ntemple me plaît comme elle doit plaire à quiconque puis­ que la consc ie n ce es th é­ tiqu e n'est pas désir de possession.

Le plaisir que procure la beauté n'est rattaché ni à l'existence ni à la possession de quelque chose.

C'est pourquoi il se veut universel.

Bn esthétique, subjectif ne veut pas dire relatif à une opinion particulière.. »

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