THEME : DU CONTRAT SOCIAL DE Jean-Jacques ROUSSEAU
Publié le 02/05/2023
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THEME
:
DU CONTRAT SOCIAL DE Jean-Jacques
ROUSSEAU
PLAN
INTRODUCTION
I.
VIE ET ŒUVRE DE L’AUTEUR
1.
BIOGRAPHIE
2.
BIBLIOGRAPHIE
II.
PRESENTATION GENERALE DE L’OUVRAGE
3.
DEFINITION DES CONCEPTS
4.
RESUME DES LIVRES
III.
ACTUALISATION DE L’OUVRAGE
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
INTRODUCTION
Les questions relatives à la meilleure politique, à la
gestion du pouvoir, à la cité idéale, à la meilleure forme de
gouvernance et les critères pour une bonne gouvernance
des sociétés, ont été depuis l’antiquité jusqu’à nos jours
l’objet d’étude de nombreux penseurs.
Parmi eux, figure
Jean-Jacques ROUSSEAU, philosophe théoricien de la
révolution.
Dans son ouvrage Du Contrat social qui fera
l’objet de notre travail, il s’est entièrement polarisé sur
ces différentes questions.
Quel est son avis sur ce sujet ?
Sa conception politique est-elle d’actualité ?
I.
VIE ET ŒUVRES DE
L’AUTEUR
1.
BIOGRAPHIE
L'écrivain Jean J.
ROUSSEAU née le 28 juin 1712, est orphelin de mère et
abandonné par son père à l'âge de 10 ans.
Il est élevé par son oncle.
En
1741, il devient précepteur des enfants, passionné de musique, il élabore
un système de notation musical.
Il devient célèbre en 1750 après la
publication de son œuvre Discours sur les sciences et les arts dans lequel il
écrit
《 l'homme naît bon c'est la société qui le corrompt, le rend
malheureux 》 ce qui devient donc le point central de sa philosophie.
Il
passe les derniers jours de son existence à Ermenonville dans la maladie
et l'isolement où il meurt le 2 juillet 1778.
I.
VIE ET ŒUVRES DE
L’AUTEUR
2.
BIBLIOGRAPHIE
ROUSSEAU a laissé un certains nombres d'ouvrages, nous pouvons citer
quelques uns.
Discours sur les sciences et les arts publié en 1750
Discours sur l'économie politique publié en 1755
Du contrat social publié en 1762
II.
PRESENTATION GENERALE DE L’OUVRAGE
Dans Du contrat social, Rousseau établit que :
- une organisation sociale « juste » repose sur un pacte
garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens.
- Dans le pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour
gagner une liberté civile.
- La souveraineté populaire est le principe fondamental du contrat
social.
- L’indivisibilité de cette souveraineté est un autre principe
fondamental, par lequel il faut comprendre que le pouvoir du
Souverain ne saurait être divisé.
PRESENTATION
L’OUVRAGE
II.
GENERALE
DE
- seul objectif du contrat social C’est l’intérêt général qui est
contraire à l’intérêt particulier.
Ainsi, Rousseau voit ce contrat social
comme faisant suite à l’état de nature dans lequel règne le droit du
plus fort.
Pour lui, le droit du plus fort est incompatible avec
l’intérêt général ne peut être un principe directeur d’une société car
il est incompatible avec l’intérêt général, et donc avec le contrat
social : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le
maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en
devoir.
» (p.49).
STRUCTURE
Livre I : De l’état de nature à l’état civil
Livre II : Où il est traité de la législation
Livre III : Où il est traité des lois politiques, c’est-à-dire de la
forme du Gouvernement
Livre IV : Les institutions fondamentales de l’État.
1.
DEFINITION DES CONCEPTS
-Le contrat social : Le contrat social implique un abandon total et inconditionnel
par chaque individu de ses propres droits naturels afin d’obtenir les droits associés
à la citoyenneté.
- La république : Rousseau utilise le terme de « République » pour désigner toute
société régie par la loi ou qui est gouvernée par la volonté générale de son peuple.
-La volonté générale : En conséquence du contrat social, les lois civiles sont
décidées par un vote majoritaire des magistrats qui sont élus pour représenter le
peuple.
-La loi : étant la volonté générale confiée, elle est pour l’état la seule règle du
juste et de l’injustice, du bien et du mal moral.
-La justice Selon Rousseau : la justice ne peut pas se définir comme « le droit du
plus fort ».
2.RESUME DES LIVRES
Livre I
« L’homme est né libre et partout il est dans les fers » (p.42)
les hommes sont dominés par d’autres hommes.
Comment ce changement s’est-il produit ?
Mais qu’est-ce qui peut le rendre légitime ?
La dessus Rousseau propose la vie en société.
Pour lui « l’ordre social
est un droit sacré qui sert de base à tous les autres » (42).
Rousseau réfute donc la position de ces prédécesseurs
Grotius, Hobbes et Aristote qui pensent le droit comme le fait de la
domination des plus forts sur les faibles.
Pour lui, seules les
conventions doivent régir la vie des membres de la société.
mé
u
s
Ré
Peut-il avoir un droit du plus fort ? Il répond que la force ne peut pas fonder
le droit et que l’on est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes qui ne sont
nulles autres que les citoyens.
Raison pour laquelle Rousseau fustige le droit de
la guerre et affirme qu’il n’est pas naturel.
Pour lui les hommes ne se font pas
naturellement la guerre : « C’est le rapport des choses et non des hommes
qui constitue la guerre […] » (p.48)
Selon Rousseau, les guerres ne détruisent pas les biens privés.
« Même en
pleine guerre un prince juste respecte la personne et les biens
particuliers » (p.49)
D’où le droit de l’esclavage est illégitime.
mé
u
s
Ré
L’auteur désapprouve les tirants : un tirant n’a pas de peuple.
A cet
effet il dit : « Que des hommes épars soient successivement asservis
à un seul […], je ne vois là qu’un maître et des esclaves, je n’y vois
point un peuple et son chef […] » (p.50).
Pour vivre en société, il faut trouver une forme d’association où chacun
est protégé par la société.
« Cet acte d’association prend le nom de la
République ou de corps politique, lequel est appelé par ses membres
État quand il est passif, souverain quand il est actif, puissance en le
comparant à ses semblables » (p.53)
mé
u
s
Ré
Ainsi pour être libre l’on doit obéir aux règles
« l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » (p.57).
l’homme perd dans le contrat social, la liberté naturelle et un
droit illimité à tout ce que le tente et qu’il peut l’atteindre.
Mais
ce qu’il gagne, c’est la liberté civile et la propriété de tout ce
qu’il possède.
Livre II
Dans ce second livre, Rousseau met l’accent sur l’intérêt commun.
Selon lui, la gouvernance de l’État doit viser l’intérêt général ce qui
leur permettra d’avoir un lien social.
La souveraineté est un exercice
de volonté générale et ne peut jamais se céder et que le souverain ne
peut se représenter lui-même.
Le souverain ne doit pas se consentir
sur ses volontés personnelles mais plutôt sur la volonté générale afin
de présumer le consentement du peuple.
Tant que la souveraineté est
inaliénable, elle est indivisible.
Il préconise la présence des dieux pour donner....
»
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