Texte du Phédon 83a à 83e de Platon (commentaire)

« possession de l’âme.

Ensuite, Platon nous dévoile que dans l’étude des réalités, la philosophie permet de repérer que les yeux sont remplis d’illusions, plein d’illusions aussi tous les sens.

Il n’y a que la sagesse qui peut enlever les obstacles, les difficultés, pour apprendre davantage.

Le corps serait -il vraiment le tombeau de l’âme, selon la pensé e de Platon ? Nous savons bien que Platon développe dans son écrit un antagonisme entre l’âme et le corps, l’un défaisant à l’autre une approche de la vérité (le corps et l’âme).

Comment peut -il dire cela ? Par exemple, le corps a toujours des désirs, des pensées qui attirent vers le mal par sa raison ; tant que l’âme sera contaminée par tel mal, nous ne parviendrons jamais à ce que nous avons désiré.

L’auteur veut exposer devant nous cette vérité que, dans tou s les cas, il faut faire attention à l’image, aux apparences superficiel les et qu’ il est nécessaire d’analyser les choses avec l’intelligence.

Effectivement, la philosophie convainc l’âme de garder une distance, dans la mesure où il n’est pas vraiment nécessaire de recourir aux sens, c’est -à-dire dans une mesure hors de sentiment à l’exemple scientifique .

Il veut dire sans doute que l’âme doit chercher à comprendre profondément et regarder dans tous les sens afin de trouver pour elle -même une meilleure réponse qui ne l a trompe pas.

Car si elle s’attachait et se soud ait trop au corps elle serait dans l’illusion.

Si l’objet de l’âme est la vérité, le corps nous remplit d’amour, de désirs corporels et mortels, de craintes, de chimères de toute s sorte s.

La conséquence de tout cela, c’est que le corps n’a pas l’habitude de penser les Idées et il est souvent soumis à toute une série de servitudes auxquelles il lui est difficile d’échapper pour vivre pleinement sa pensée.

D’un autre point de vu e, l’auteur nous informe que dans l’âme du vrai philosophe il n’y a que philosophie, cela s ignifie que c’est intelligence que l’âme de l’homme doit chercher.

Aussi, le texte nous montre que l’âme a besoin ainsi d’instruments ou bien des sens pour arriver à trouver la philosophie , c’est-à- dire la sagesse, la réalité.

Cependant, il faut que l’âme vérifie des choses qui passent et qui sont perçues par le corps pour ne pas tomber dans l’illusion.

Pourquoi , et comment cela se fait -il ? La réponse de l’auteur c’est qu’un être ne comporte rien de vrai, tandis que l’âme voit et perçoit, elle, l’intelligible et l’invisible.

Enfin, est-ce qu’il faut douter tout le temps pour chercher la vérité ? Mais bien sûr que non ! Si l’homme doute ce qu’il a perçu à travers son corps, il ne pourrait pas non plus obtenir la philosophie puisque l’âme a besoin aussi des. »