Texte de Hume: Il semble, à première vue, que tous les animaux qui peuplent le globe terrestre, il n'y en ait pas un à l'égard duquel la nature ait usé de plus de cruauté qu'envers l'homme

« sont épuisées.

Hume donne aussi l'exemple de deux autres animaux qui se différencient énormément du lion, il parle du mouton et du bœuf .

Ceux-ci, ne sont pas aussi forts, aussi agiles, aussi courageux et aussi rapides que le lion mais en conséquence leurs besoins sont moindres.

“Leurs appétits sont modérés et leur nourriture est de prise facile.” En effet, ces animaux se nourrissent d'herbes, et de quelques plantes, ils broutent l'herbe qui s e trouve juste devant eux, à leurs pâtes, ils n'ont donc pas besoin de courir après leur proie, d'élaborer des tactiques de chasse, ni de tuer leur proie.

Ensuite, dans le prolongement du texte, Hume parle d'”avantages”.

Le lion aurait des avantages par ra pport au mouton et au bœuf.

Mais, à mon avis ce ne sont pas réellement des avantages car si le lion est bien plus agile, bien plus fort, bien plus rapide que le mouton ou le bœuf c'est qu'il en a besoin pour survivre, pour pouvoir se nourrir, et subvenir à tous ses besoins, contrairement au bœuf et au mouton qui eu n'en ont absolument pas besoin.

Cependant tous ces animaux possèdent des qualités spécifiques à leurs besoins, ni trop ni trop peu.

On peut les comparer à l'homme qui quant à lui n'a pas les qual ités suffisantes pour subvenir à ses nombreux besoins vitaux.

“Il n'y a que chez l'homme que l'on peut observer à son plus haut degré d'achèvement cette conjonction de la faiblesse et du besoin.” Dans cette seconde partie, Hume développe la notion de disproportion chez l´être humain.

En effet, l'homme a été conçu par la nature avec beaucoup de besoins mais il ne possède que très peu de capacités pour y subvenir, il est faible.

Depuis le début de l'existence de l'humanité, pour subvenir à ces besoins, l'h omme doit chasser, élever des animaux, pêcher ou travailler.

La chasse comme la pêche et l'élevage sont des moyens pour lui de se nourrir.

Il doit chasser le gibier ou pêcher, mais “cette nourriture” est difficile à obtenir, à capturer.

Elle “disparaît qua nd il la recherche”.

Il est obligé d'utiliser son intelligence pour fabriquer des armes (dans le but de tuer la bête) et d'utiliser le peu de force qu'il a pour courir après sa proie ou simplement fabriquer un piège pour capturer cette proie.

Il peut aussi élever des animaux pendant quelques temps et ensuite les tuer pour les manger.

Après la chasse du gibier, la pêche ou la cueillette de fruits ou légumes, l'homme doit transformer cette nourriture car elle n'est pas directement comestible, ou n'est pas en quantité suffisante.

Il doit enlever la peau de l'animal pour avoir la viande et il doit la faire cuir (ce qui va attendrir la viande, enlever les microbes et ce qui va lui permett re de conserver la viande pendant quelques jours), ou enlever la peau des fr uits ou des légumes pour pouvoir les manger (exemple la banane à laquelle il faut retirer la peau pour pouvoir la manger).

L'homme doit aussi travailler pour pouvoir “survivre”.

Certainement, les hommes sont nés complètement nu, sans pelage, sans armes nat urelles, sans moyens d'auto- défense comme les crocs, les griffes, la force et la rapidité.

Ils faut donc qu'ils fabriquent leurs outils, leurs abris et qu'ils confectionnent leurs vêtements pour pouvoir survivre aux “dommages du climat” et cela en été comm e en hiver.

On peut ainsi dire que la nature a été cruelle avec l'homme car “elle l'a accablé de besoins” mais ne lui a donné aucun réel moyen d'y subvenir.

L'homme est inadapté à son lieu de vie.

De plus, contrairement aux animaux qui peuvent se débrouiller seuls quelques. »