Texte de Dominique Lestel extrait de Les origines animales de la culture
Publié le 30/11/2022
Extrait du document
«
Explication de Texte
T°A
Les représentations classiques de l’animal ne sont plus tenables : l’opposition entre nature et
culture ne suffit plus à rendre compte de la différence qui sépare l’homme de l’animal.
Ce texte de
Dominique Lestel extrait de Les origines animales de la culture porte sur la notion de nature et met
en évidence qu’il ne faut plus penser la culture en opposition à la nature, mais prendre conscience
de la pluralité des cultures chez des créatures d’espèces très différentes.
Faut-il considérer les
animaux comme des espèces d’humains alors que l’anthropomorphique a perdu toute pertinence
depuis longtemps ? La thèse de ce texte est que les cultures humaines sont, par nature, différentes
des cultures animales.
Le principal enjeu de ce texte est culturel : en particulier dans la nécessité
face à laquelle nous nous trouvons désormais de devoir penser le phénomène culturel dans une
perspective évolutionniste et pluraliste.
Le texte se divise en 3 temps : dans un premier moment de
« Dans la pensée occidentale » à « … mais fondamentalement programmé à priori », Lestel oppose
nature et culture puis soutient le fait que l’homme soit par essence un animal de culture, ce qui non
seulement le distingue de tout animal, mais le distingue suffisamment pour le faire sortir de
l’animalité.
Dans le second moment allant de « Je soutiens la thèse » jusque « … a émergé de
l’animalité », Dominique Lestel soutient sa propre thèse qu’il détaillera par la suite.
Dans le dernier
temps allant de « Il ne s’agit naturellement pas ...
» jusque « … chez des créatures d’espèces très
différentes », Lestel dit que la question à se poser est ailleurs et en particulier dans la nécessité face
à laquelle nous nous trouvons désormais de penser le phénomène culturel.
Dans le premier moment d’introduction, Lestel va procéder à l’opposition de deux mots :
nature et culture qui sont dans la pensée occidentale deux termes d’une opposition fondamentale et
irréductible.
La culture est donc ce qui s’oppose à la nature : c’est ce qui est acquis .
Il y a donc une
distinction entre les lois de la nature et les règles sociales et culturelles : les premières ne sont pas
apprises, tandis que les secondes sont liées à la pratique et à l’obéissance aux règles.
En l’homme, la
« nature » désigne ce qui est donné à la naissance, tandis que la « culture » désigne ce qu’il acquiert
tout au long de son éducation.
Il va ensuite introduire une phrase de présentation pour l’homme : « L’homme est par
essence un animal de culture, ce qui non seulement le distingue de tout animal, mais le distingue
suffisamment pour le faire sortir de l’animalité ».
On remarque que Dominque Lestel utilise
l’expression « animal de culture » qui signifie que l’homme est parti de l’état animal qu’il garde et
qui réapparaît lorsque l’on parle de brute, pour ensuite se détacher de la nature et la transformer.
Pour Lestel, l’homme est lui-même un animal qui ne possède aucune différence radicale avec
d’autres espèces.
En effet, l’homme agit en déterminant lui-même la loi de son action, or l’animal
est déterminé dans son agir par des causes étrangères.
Lestel parlera ensuite de la vision de l’homme : « Cette....
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