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Technique et industrie. Métiers. Outils. Machines.

Publié le 23/02/2012

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technique

Tout choix de métier n'implique pas vocation : comment cela serait-il possible, compte tenu de la pauvreté des condit:ons dans lesquelles se présentent et s'exercent certains métiers! Mais aussi la vocation, sous forme d'adaptation satisfaisante, d'intérêt suscité, peut naitre de l'exercice même de la profession. Aussi ne faut-il pas, en ce qui concerne le mét:er lui-même, penser qu'il doit se révéler par lui-même et par avance comme suffisant et exclusif pour nous définir et nous réaliser. Mais on peut penser, par exemple, que la vocation (authentique ou supposée) joue à notre égard un rôle analogue à celui du personnage adopté et assumé dans la formation de la personnalité.

technique

« -260- une énergie étrangère au travailleur.

Si le marteau est un outil, le marteau-pilon est une machine et le marteau-piqueur (ou pneuma­ tique) est une machine-outil.

Constitution de la technique industrielle.

La technique répond à la fois aux besoins et à l'intelligence qui cher­ che à satisfaire ces besoins.

C'est ici que nécessité est mère d'inven­ tion et que la réponse, jugée satisfaisante, se perpétue par tradition.

La technique peut donc, à la fois, s'améliorer dans le détail et demeurer inchangée dans son principe, tant que les conditions d'exis­ tence n'exigent pas de solutions nouvelles ou que quelqu'inventeur n'a pas étendu à d'autres domaines des découvertes primitivement situées dans uu cadre plus restreint.

Certains instruments de la tech­ nique - la charrue, la coque du bateau - apparaissent comme immé­ moriaux et persistent dans leur structure primitive à travers les varia­ lions des matériaux employés ou des modes de construction.

Les grands changements d'ordre technique sont toujours liés aux commu­ nications qui s'établissent entre des milieux, des pays, des groupes différen~s.

C'est pourquoi, de toute façon, le progrès technique corres­ pond à une ouverture d'esprit à une participation plus large de chaque homme à la vie des hommes en général.

Si les techniques agricoles se trouvent perpétuées, égales à elles-mêmes, c'est que la vie des collec­ tivités rurales était le plus souvent limitée et comme isolée du reste de la société, coupée en tout cas des groupes sociaux étrangers.

D'ailleurs les mêmes besoins pouvaient avoir engendré.

sans commu­ nication, des réponses techniques analogues en face de situations identiques.

Aussi les brassages historiques, comme les contacts de différents milieux dans une société donnée, ont-ils favo.risé l'évolution et le perfectionnement des techniques.

Bref, la grosse affaire dans la transformation des techniques aura été, pour le monde moderne, le progrès scientifique et son application à la solùtion de problèmes pratiques.

Mais cela même suppose toute une impllcatlon de la techniqlle à des niveallx différents : on peut signaler la corrélation t'nlre les progrès de l'astronomie et ceux de la navigation, grâce à la découverte de la lunette, d'appareils de mesure (mais aussi de techniques de mesure - au sens mathématique du terme) aussi bien que l'utilisation de la voile substituée au galérien grâre à l'invention du gouvernail d'étambot.

Si Colbert attire à lui mathématiciens et savants astronomes, c'est qu'il pense que le com­ merce extérieur du royaume en pourra profiter.

Plus tard, sans qu'on. »

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