synthèse du discourt sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, rousseau

« Discourt sur l’origine et les fondement de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau : Dans son discourt sur l’origine et les fondement de l’inégalité parmi les hommes, publié en 1755, rousseau cherche a marquer le moment ou la société, avec l’inégalité politique, succède à l’état de nature et à expliquer par ce procédé l’origine de l’inégalité parmi les hommes. L’auteur conçoit dans l’espèce humaine deux type d’inégalité : l’inégalité physique, établie par la nature et qui consiste dans la différence des forces du corps et des qualité de l’esprit ou de l’âme, et l’inégalité morale (ou politique), établie par les hommes, et qui consiste dans la différence des privilèges accordés parmi les hommes.

L’homme, quand à lui, admet 3 états : l’homme de la nature, qui est un état stable dans l’Etat de nature, l’homme naturel, qui appartient à l’Etat de nature historique, et l’homme social, qui appartient à l’Etat social. Selon rousseau, les hommes à l’état de nature étant indépendants, la loi du plus fort est vaine et il n’existe que peu d’inégalité, sans conséquence dans l’état de nature.

C’est l’éducation qui crée des différences, donc la société.

L’Etat de nature est pour l’homme un état stable, ou il n’existe ni esclave ni maitre 1.

Problématique et Thèse centrale Dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau cherche à comprendre les causes profondes de l'inégalité sociale et à en critiquer les bases.

La question centrale est de savoir pourquoi l'inégalité existe parmi les hommes et si elle est légitime ou naturelle.

Rousseau postule que l'inégalité n'est pas naturelle mais résulte d'un développement historique : l'apparition de la propriété privée et l'organisation sociale en sont les causes fondamentales. Rousseau soutient que l'inégalité entre les hommes n’est pas un état naturel, mais qu’elle émerge à partir du moment où les hommes commencent à organiser leurs sociétés autour de la possession privée et des distinctions sociales.

Cette transformation, selon lui, est une perversion de la liberté et de l'égalité originelles de l’état de nature. 2.

Définitions clés L’état de nature : Rousseau définit l’état de nature comme un moment originel où les hommes étaient libres et égaux.

L’absence de comparaison avec les autres et la simplicité des besoins faisaient de l’homme un être autonome et indépendant, sans les divisions que l'on trouve dans la société. L'inégalité naturelle et l'inégalité morale/politique : L’inégalité naturelle est celle qui découle des différences physiques et naturelles entre les individus (taille, force, intelligence, etc.), une forme d'inégalité qui reste dans les limites de ce qui est naturel. L’inégalité morale ou politique est celle qui naît des institutions humaines : la société, le gouvernement, et surtout la propriété privée, qui génère des hiérarchies sociales et des distinctions fondées sur le statut, l’argent et le pouvoir.

Rousseau critique cette forme d'inégalité, qu’il considère comme artificielle et dégradante. Propriété privée : La propriété privée, selon Rousseau, est le moteur de l’inégalité sociale.

Elle conduit à la création de distinctions entre riches et pauvres, ainsi qu’à l’émergence de la compétition et de l’envie.

La notion de propriété est ainsi centrale dans sa critique, car elle marque le passage de l’égalité naturelle à l’inégalité sociale. 3.

Argumentation et Structure du Raisonnement L’état de nature et la.... »