Synthèse du discours de la méthode de Descartes
Publié le 19/05/2024
Extrait du document
«
Le Discours de la méthode – 1637
.
= une préface à des essais scientifiques et constitue une sorte de manifeste
pour une refondat° du savoir et de la connaissance scientifique sur des bases
modernes.
+ programme visant à connaître la science nouvelle et la
philosophie moderne.
.
Le philosophe René Descartes publie Le Discours de la Méthode en 1637 en
Hollande, afin d'éviter la censure française et catholique.
Le livre est en français
et non en latin, car Descartes veut toucher un large public.
.
À un moment, il en a marre de voyager.
Il juge qu’après avoir étudié les livres
(1ère étape), il a suffisamment étudié « le livre du monde » (2ème étape).
Il est
temps, pour Descartes, d’étudier « en soi-même » (3ème étape).
.
En 1633, Descartes voulait publier son Traité du monde, mais il apprend les
démêlés de Galilée w St Office.
Or ds son Traité du monde, il soutient les thèses
de la science nouvelle (rotat° de la T) -> il ne publie ps son œuvre par prudence.
.
Devise de Descartes : « je m’avance masqué ».
.
En 1637, il décide « de sonder le gué » en publiant 3 essais scientifiques : La
Dioptrique; Les Météores et La Géométrie, précédés d’un Discours de la
méthode.
.
La science n’a aucune chance d’ê reçue par la + grde partie des esprits psk trop
complexe.
Nécessite une connaissance véritablement scientifique.
A quoi
bon publier les résultats d’une recherche s’ils ne peuvent ê lus …
.
Pour Descartes, excepté les vérités religieuses qui ont été révélées, les vérités
scientifiques sont à chercher.
La science n’est pas construite, elle est à élaborer
et pour cela il faut une méthode.
.
Quelle est cette méthode ? C’est celle qui permet de bien conduire sa raison car
́ en matière de vérité
́ , d’autre part elle
d’une part la raison est la seule autorité
est inefficace si elle ne s’exerce pas selon certaines règles.
.
Enjeu Discours de la méthode : préparer les esprits à comprendre la science
nouvelle.
D’où le titre : Discours de la méthode pour bien conduire sa
́ dans les sciences.
raison et chercher la vérité
.
Projet ++ modeste.
Descartes ne cesse de préciser qu’il montre le chemin qu’il
a suivi et ne prétend pas donner de leçons aux @.
Il dit raconter seulement une
« histoire », une « fable » ds laquelle des choses st à prendre, d’@ à laisser.
Il
espère juste que son discours sera au - utile à une minorité.
-> ne prétend pas
que sa méthode est universelle !!
.
« Toutefois il se peut faire que je me trompe, et ce n’est peut-être qu’un peu de
cuivre et de verre que je prends pour de l’or et des diamants...
Ainsi mon dessein
n’est pas d’enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa
́ de conduire la
raison mais seulement de faire voir en quelle sorte j’ai taché
mienne...
Mais ne proposant cet écrit que comme une histoire...franchise ».
1
.
Derrière la modestie il y a de la prudence (consiste à ne rien faire qi puisse
inutilement vs nuire).
-> D.
aurait des ennuis s’il publiait comme Galilée les
résultats de ses travaux intellectuels.
+ Derrière la modestie, ce Discours lui
permet de présenter une histoire de sa vie intellectuelle et d’introduire chaque
partie de sa philosophie tq l’œuvre cartésienne la déploie de façon méthodique et
systématique.
Le Discours et les trois essais lui permettent de « prendre le pouls » de
l’opinion.
I) Analyse de la première partie : « Considérations
touchant les sciences »
A) Que faut-il entendre par « le bon sens est la chose du monde la
mieux partagée » ?
.
Bon sens = raison = faculté de juger cad de distinguer le vrai d’avec le faux sur
le plan théorique ou le bien d’avec le mal sur le plan pratique.
Est-ce à dire que tous jugent correctement ? Ce n’est certes pas ce que veut
laisser entendre le philosophe du doute.
.
l’auteur soutient la thèse selon laquelle si tt F est pourvu de raison, ts ne
conduisent ps cette faculté w la même correction ou avec la même efficacité.
.
D rappelle ici qu’il faut distinguer ce qui appartient essentiellement à un être #
ce qui le caractérise accidentellement.
Ce qui appartient à son essence ou à sa
forme est ce qui le définit dans son être, ce qui appartient à sa définit°.
Ainsi la
raison définit l’humanité ds son essence.
Retirez à l’H sa forme raisonnable, il ne
sera plus un H.
Peu importe qu’il raisonne bien ou mal, ce n’est là qu’un trait
accidentel, en revanche un ê privé de raison n’est pas un H.
.
Mais la justificat° s’arrête là car il ne suffit ps de disposer de la raison, encore
faut-il en faire un bon usage.
Ainsi si ts les hommes st égaux par le fait de
disposer d’une raison, ils ne le st ps par la manière dont ils l’exercent.
.
L’égalité des raisons n’empêche pas l’inégalité des esprits.
.
D’abord parce qu’il n’y a pas que la raison qui permet la perfect° de l’esprit.
.
Ensuite psk « ce n’est ps assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est
de l’appliquer bien » -> idée de la nécessité de la méthode.
Cette phrase se comprend mieux avec l’ex qu’utilise D : qqn qui avancerait
lentement, mais dans le bon chemin, irait + loin que qqn qui avancerait
rapidement, mais en s’éloignant du chemin.
.
La raison est nécessaire, elle n’est pas suffisante.
Si on ne la conduit ps
méthodiquement, elle est inefficace.
Or, ce qu’il y a sans doute de + difficile est
de procéder avec méthode.
.
C’est si difficile que D considère que c ps à la portée de ts les esprits « c ps
un instrument à mettre ds ttes les mains ».
.
Comparaison w villes : Il commence par remarquer que les édifices les +
2
réussis st ceux qui révèlent l’unité d’un projet méthodique -> monuments
construits par un seul architecte, villes conçues par un seul urbaniste, constitut°
élaborées par un seul législateur …
Il file la métaphore du bâtiment : s’émanciper des préjugés, c’est comme
reconstruire une ville après l’avoir détruite.
Descartes précise toutefois, en reprenant l’image des chemins de montagne de
Montaigne que cette « table rase » ne convient ps forcément en poli où on
perdrait à se priver des solut° existantes forgées par l’histoire.
.
Au fond la + grde partie des esprits se répartit en 2 catégories.
- les esprits présomptueux qui prétendent + qu’ils ne peuvent et se
condamnent à l’égarement chronique tant en matière politique, religieuse que
scientifique.
->cette catégorie est certainement la plus répandue => ceux qui
ont confiance en eux-mêmes mais qi réfléchissent trop vite
- les esprits modestes qui, ayant connaissance de leur limite s’en remettent
pour être éclairés à plus compétents qu’eux => psk ils n’ont ps confiance eu eux
ils préfèrent suivre les opinions des @ (auxquels ils font confiance)
-> Descartes ne réserve donc l’exercice du doute, la méthode du libre-examen
qu’à un petit nombre d’esprits supérieurs.
Est-ce à dire qu’il se compte au nombre de ceux-ci ? La réponse est
embarrassante.
Comme ts les grds génies, D devait avoir conscience de sa
supériorité.
Ms ce qui frappe ds le propos cartésien, c tjrs la modestie.
Ainsi liton, qu’il se serait plutôt senti participer de la 2nde cat d’esprit si les circonstances
de sa vie ne l’avaient pas mis en situation d’ê insatisfait du savoir reçu,
insatisfact° l’ayant conduit à définir une méthode dont il a expérimenté par luimême la fécondité.
.
Sa contribution à l’édifice du savoir ne vient donc par d’une supériorité
native, elle découle de sa méthode.
-> « chercher la vraie méthode pour
parvenir à la connaissance de toutes les choses dont mon esprit serait capable ».
-> Le principe de la réforme cartésienne est ds une suspicion à l’égard d’une
confiance exclusive ds les dons de l’esprit.
Cette confiance n’est ps fondée.
.
La différence entre ceux qui font progresser la connaissance et ceux qui ne le
font ps tient à ce que les uns procèdent méthodiquement et que les @ nn.
B) Le bilan de son éducation.
1.
D’abord D s sa soif de connaitre, une curiosité naturelle qu’il avait hâte de
satisfaire car « j’avais toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai
d’avec le faux pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette
vie ».
Il pointe l’enjeu pratique de la connaissance, son utilité pour les besoins de
l’action.
2.
Ensuite il dit sa profonde déception à l’endroit de l’enseignement qu’il a
reçu alors qu’il reconnaît avoir eu la chance d’étudier ds le + grand collège
d’Europe, cad au collège Henri 4 de La Flèche.
Il ne se contentait ps d’étudier les matières enseignées, il était curieux de tt,
même de ce qu’on....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Descartes, Discours de la méthode. Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences, 1ère partie (GF, p. 75-76)
- DISCOURS DE LA MÉTHODE POUR BIEN CONDUIRE SA RAISON ET CHERCHER LA VÉRITÉ DANS LES SCIENCES René Descartes. Traité philosophique
- Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences de René Descartes
- DISCOURS DE LA méthode POUR BIEN CONDUIRE SA RAISON ET CHERCHER LA vérité LES SCIENCES, 1637. René DESCARTES - résumé de l'œuvre
- commentaire composé: de texte de la 4eme partie du Discours de la méthode de Descartes