Devoir de Philosophie

Survie pour le bac de philo

Publié le 01/05/2013

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10 conseils pour survivre à l'épreuve de philo 1) N'oubliez pas que l'épreuve est une épreuve de réflexion. Toute la difficulté, et tout l'intérêt, de l'épreuve est de PENSER PAR SOI-MÊME. L'épreuve de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances, mais une épreuve de réflexion. Il s'agit donc de réfléchir réellement au sujet et à sa part d'inconnu : ne vous laissez surtout pas aveugler par vos connaissances, qui risquent de vous empêcher de comprendre le sujet dans sa spécificité. Les connaissances sont des outils pour réfléchir, elles ne sont pas un but en soi : il ne s'agit pas de réciter ce que l'on sait mais de proposer une réflexion construite et argumentée. Si cela peut vous rassurer, voici les consignes qu'ont les correcteurs : « La philosophie, la nature de l'épreuve et les principes de sa correction interdisent d'apprécier les copies d'après leur conformité à une interprétation du sujet à traiter ou à une orientation qui seraient imposées. La notation des copies ne peut résulter de l'utilisation d'une grille de correction appliquée uniformément à tous les devoirs et établissant d'avance, avec un barème chiffré, ce que l'on devrait trouver dans le traitement du sujet et ce qui devrait en être exclu. C' est pourquoi chaque correcteur doit s'attacher à discerner dans chaque copie la façon, parfois inattendue mais néanmoins légitime, dont le sujet a été compris, et le problème, posé et traité. Dans son appréciation, le correcteur admettra qu'il existe, sur un même sujet, plusieurs manières de conduire la pensée. « 2) ATTENTION si un sujet vous semble « facile « ! Si un des sujets vous semble familier, proche du cours et/ou d'un sujet fait pendant l'année, méfiez-vous ! Vous risquez fort de vouloir le ramener à une question qui, selon vous, y ressemble, mais qui vous conduira au hors-sujet... 3) Si, à la lecture de votre feuille de sujets vous vous demandez : - - - - - - - si vous ne vous êtes pas trompés de salle s'il n'y a pas une erreur et si les sujets ne renvoient pas à un autre programme&l...

« Si , d è s la le ct ure d es su je ts, o n sa va it « q uoi d ire » , ce la si gnif ie ra it q ue la p hil o n e co nsi st e q u'à ré cite r le b on ch apit re d e co urs le jo ur d e l'e xa me n : c' e st e n tra va il la n t su r l e su je t q ue , p etit à p etit , u n e fo is p assé le p re mi er mo ment d 'a ngoisse /p aniq ue, le s ch ose s vo nt se me tt re e n o rd re.

4 ) C om men t ch ois ir v o tr e s u je t ? N 'h ési te z p as à p re ndre u n b on ¼ d 'h eu re p our ch oisi r, ca r mê me si vo us a ve z 4 h vo us n e p ourre z pas re ve nir su r vo tre ch oix en co urs de ro ute .

Q ue lle s so nt le s pre mi ère s ré act io ns possi ble s fa ce a u x su je ts ? a ) l e s c o n nais sa n ce s s u r l a o u le s n oti ons d u s u je t : C 'e st so uve nt la p re mi ère ré act io n q ue l'o n a , q ui p erme t d e se ré fu gie r e n te rri to ire co nnu: q u'e st -ce q ue je sa is su r ce th ème ? Est -ce q u ' il y a q uelq ue ch ose d ans le co urs e n ra pport a ve c ce su je t ? Q u'a vo ns-n ous vu su r ce th ème ? A q uels a ute urs va is-j e p ouvo ir me ré fé re r ? A TT EN TIO N ! vo s pre mi ère s imp ressi ons risq uent d 'ê tre tro mp eu se s.

N on se ule me nt le ri sq ue d u h o rs-su je t e st to ujo urs p ossi ble si vo us « ra me nez » le su je t à vo s co nn aissa nce s, n on se ule me nt le s p re mi ers p o in ts d e co urs q ui vo nt vo us ve nir à l 'e sp rit n e se ront p eu t-ê tre p as le s p lu s u tile s, ma is e nco re, e t su rtou t, c' est u ne fo is q ue vo us a ure z b ie n a na lysé le su je t, q ue vo us e n co mp rendre z le se ns, q ue le s id ée s e t co nnaissa nce s « vi en dro nt » .

Vo us p ouve z a ussi a vo ir l'i mp ressi on d e n e « ri en sa voir » , d e n 'a vo ir « ri en vu » su r ce su je t, a lo rs q ue vo us « t ro uve rez » p ro bable me nt d es id é es, p ist es d e ré fle xi on, e tc.

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d ans ce rtain es p art ie s d e co urs q ui n 'a va ie n t à p re mi ère vu e p as g ra nd ra pp ort a ve c la q u est io n (re voir l'i n tro duct io n d u « p arco urs ph ilo so phiq ue » q ui ré su me n os dif fé re nts co urs).

b ) l e s u je t p la ît o u n e p la ît pas : Est -ce q u e le su je t me p la ît ? Est -ce q u 'i l m' in té re sse ? Est -ce q u'i l m' in sp ire ? L a ré ponse à ce s q uest io n s n e d oit p a s ê tre n é glig ée : p lu s u n su je t p la ît (o u mo in s il d épla ît ...

), p lu s o n se ra mo tivé à ré flé ch ir, à a nalyse r, à a rg ume nte r, e t à fa ire p re uve d 'i n ve ntivi té .

c ) l a c o m pré h en sio n d u s u je t : Est -ce q u e je co mp rends bie n le se ns de la q u est io n o u d u t e xt e ? C 'e st u n cri tè re d éci sif.

Pre ne z d onc b ie n le te mp s d e lire le te xt e, mê me si ce n 'e st p as le su je t q ue vo us re tie ndre z.

Bre f, vo tre ch oix d oit p re ndre e n co nsi dé ra tio n ce s 3 cri tè re s, ma is mé fie z-vo us d e vo s p re mi ère s imp ressi ons p ou r le a ) : o n n e p eut tra it e r u n su je t q ue l'o n co mp rend ma l, mê me si l'o n a d e s co nnaissa nce s su r la o u le s notio n s su r le sq ue lle s il p ort e.. »

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