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Sujet traité philosophie: SUJET : L’Etat peut-il renoncer à la violence ?

Publié le 01/02/2023

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« SUJET : L’Etat peut-il renoncer à la violence ? Etude Parcellaire L’Etat : l’institution politique souveraine qui organise la société au sein d’un territoire, l’institution étatique. Renoncer : abandonner, délaisser, cesser de recourir à, s’interdire de recourir à, faire l’économie de etc. La violence : l’utilisation de la force. Reformulation L’institution étatique peut-elle s’interdire de recourir à la force ? Problème L’Etat est-il condamné à recourir à la violence ? La violence est-elle dispensable dans le fonctionnement de l’Etat ? La violence est-elle une fatalité dans la gestion de l’Etat ? L’Etat et la violence sont-ils séparables ? Est-il possible d’avoir des Etats non-violents ? Axe 1 : L’Etat est en mesure de renoncer à la violence. 1) D’abord, elle le dessert puisqu’elle le fait haïr non seulement par les populations qui la subissent mais surtout peut conduire à des révoltes qui le feront imploser et même disparaitre. Cf.

Gusdorf dans La vertu de force « Toute violence (…) poursuit son propre suicide.

» Eschyle dans Agamemnon, « La violence a coutume d’engendrer la violence.

» 2) Ensuite, l’Etat n’est pas dépendant de la violence.

Il lui est possible de remplir ses missions, asseoir son autorité et atteindre ses fins par des moyens non-violents ou pacifiques comme : le dialogue surtout que son utilisation ne garantit pas le résultat escompté. Cf.

Gandhi dans Lettre à l’Ashram « La violence n’est pas la solution à un problème.

Elle est elle-même un problème.

» 3) Enfin, l’homme sur qui il veut exercer cette violence dans le cadre de ses missions, en tant qu’être conscient, naturellement bon et juste est en mesure de se plier aux lois, de se tenir droit et de travailler de manière générale à la bonne marche de l’Etat sans qu’on soit obligé de l’y contraindre par la force. Cf.

ROUSSEAU dans Emile ou de l’Education« Il est (…) au fond âmes un principe inné de justice et de vertu » Axe 2 : L’Etat est, au contraire, incapable de renoncer à la violence 1) Il en a besoin pour assurer la sécurité de ses populations. Cf.

SARTRE « la violence, sous quelque forme qu’elle se manifeste, est un échec.

Mais c’est un échec inévitable, parce que nous sommes dans un univers de violence ; et (…) c’est l’unique moyen de la faire cesser.» SITUATION II 2) Il en a besoin, enfin, pour faire respecter les lois, maintenir l’ordre, garantir la justice et globalement asseoir son autorité. Cf.

Max WEBER « S’il n’existait que des structures politique d’où toute violence serait absente, le concept d’Etat aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu’on appelle, au sens propre du terme, "l’anarchie".

» Le savant et le Politique. Cf.

Hobbes « les conventions sans le glaive ne sont des paroles, dénuées de la force d’assurer aux gens la moindre sécurité.

» Le Léviathan. SUJET : La liberté est-elle l’absence de toute contrainte ? Etude Parcellaire La liberté : possibilité qu’à un homme d’agir indépendamment de toute contrainte ; faculté de s’autodéterminer Est-elle : correspond-t-elle, représente-t-elle L’absence de toute contrainte : l’inexistence de tout empêchement (de tout obstacle) Reformulation La liberté correspond-elle à l’inexistence de toutes sortes d’empêchements ? Problème De quelle manière faut-il concevoir la liberté ? A quoi renvoie réellement la liberté ? La liberté exclut-elle toute forme de contrainte ? Liberté et contrainte s’opposent-elles ? Axe 1 : la liberté est à l’absence de toute contrainte. 1) Au regard du droit naturel, la liberté se présente comme le pouvoir illimité d’exprimer notre volonté ou les décrets de notre raison de la manière dont nous l’entendons et au moment qu’il nous plait.

C’est en cela qu’elle est perceptible comme consistant dans l’absence de tout empêchement. Cf.

T.

HOBBES « je dis que la liberté n’est autre chose que l’absence de tous les empêchements qui s’opposent à quelque mouvement » Du citoyen. 2) En présence d’un empêchement, le pouvoir ou les possibilités qui sont laissés à l’homme n’expriment plus ce qu’incarne la liberté.

Et, c’est la raison pour laquelle les lois, qu’elles soient morales, religieuses, sociales ou étatiques sont toujours perçues comme des formes de privation de liberté, des formes d’aliénation. Cf.

Max STIRNER « un morceau de liberté n’est pas la liberté » L’unique et sa propriété Axe 2 : Il n’y a pas de liberté sans restriction, sans contrainte. 1) En société ou en collectivité, la liberté n’est possible et jouissive que dans l’observation de la liberté de l’autre.

Sa condition véritable est donc la recherche concomitante de la liberté de l’autre ; ce qui est en soi un empêchement à la nôtre. Cf.

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas autrui » déclaration des droits de l’homme 1789. 2) La véritable liberté, dans le cadre civil, consiste aussi à faire ce que les lois autorisent ou prescrivent.

En clair, il n’y a qu’en acceptant d’être contraint par la loi et de voir certaines de ses possibilités limitées que chacun de nous peut véritablement être libre dans le cadre communautaire ou social. Cf.

Rousseau « il n’y a point de liberté sans lois » Lettres écrites de la montagne. SUJET : Doit-on désespérer de la conscience ? Etude Parcellaire Doit-on : faut-il Désespérer : cesser d’espérer en, cesser de croire en, se décourager de, perdre espoir en La conscience : la faculté psychique dont on dit qu’elle permet à l’homme de connaitre et de juger, la raison, la pensée Reformulation Faut-il se décourager de la conscience en tant que faculté psychique ? Problème La conscience mérite-t-elle qu’on ait une confiance aveugle en elle ? La conscience est-elle une faculté décevante ? La conscience nous déçoit-elle ? Axe 1 : on doit désespérer de la conscience. 1) Elle se révèle finalement incapable de permettre à l’homme d’avoir une connaissance exhaustive de lui-même et de tout juger convenablement comme le prétendaient les rationalistes. Illustration (en ce qui concerne l’incapacité de l’homme à se connaître) Kant dans Critique de la raison pure écrit : « La conscience de soi n’est pas encore une connaissance de soi » 2) Elle se montre aussi finalement incapable de se contrôler, de se maitriser devant le mal et la violence et surtout de résister à l’inconscient contrairement aux allégations de ses défenseurs. Illustration : (pour l’incapacité à résister au ma et à la violence) Freud écrit dans Malaise dans la civilisation : « l’homme (est un être qui doit porter au nombre de ses données instinctives, une bonne somme d’agressivité ». Illustration : (pour l’incapacité à résister à l’inconscient) Paul Valéry écrit dans Regards sur le monde actuel : « La conscience règne mais ne gouverne pas ». Axe 2 : on doit avoir foi en la conscience (croire en ses capacités). 1) La conscience est certes limitée, mais c’est à elle seule que nous devons en tant qu’hommes, notre capacité à connaître et surtout à juger les êtres et les choses.

Or sur ces plans, elle a déjà abattu un travail titanesque. Illustration : (pour l’infaillibilité de notre capacité à juger avec la conscience) Rousseau écrit dans Emile ou de l’Education : « Conscience ! Conscience ! (…) Juge infaillible du bien et du mal.

» 2) La conscience permet à l’homme d’accomplir de grandes choses en parvenant à se soustraire du dictat de nature, à affirmer sa liberté, à développer les sciences et à transformer le monde. Illustration : (pour le développement de sciences) Ludwig Feuerbach dans Essence du christianisme écrit « Là où il y a conscience, il y a capacité de science.

» Illustration : (pour l’acquisition de la liberté par l’homme) Henri Bergson écrit dans Energie spirituelle : « Conscience est synonyme d’invention et de choix » SUJET : La possession de la conscience fait-elle de l’homme un être irréprochable ? Etude Parcellaire La possession de la conscience : le fait d’avoir la conscience ; le fait d’être conscient Fait-elle de l’homme : transforme-t-elle l’homme Un être irréprochable : un.... »

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