Sujet : Taine, Essais de critique et d'histoire
Publié le 08/09/2012
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Or ne fait elle pas de faux pas face à son uniformité ? *Puis elle découvre une lettre de femme égarée et dont elle entre en possession laisse supposer que Nemours a une liaison. La princesse de Clèves laisse alors paraître une certaine jalousie. Ce passage montre qu'elle dépasse son uniformité. Elle laisse ici la jalousie l'emporter et sort de sa monotonie. *Tiraillée par ses sentiments, un trouble constant apparaît chez La princesse, elle montre ses sentiments opposés envers les deux hommes. Donc, ce roman incarne bel et bien le classicisme comme nous avons pu l'aborder par le cadre de l'écriture esthétique et la limpidité présente qui ne font souvent que l'éloge des personnages et également par la structure et le cycle tragique qui parcours l'œuvre dans son intégralité , du début du roman avec le conditionnement de la jeune fille par sa mère , en passant par la rencontre d'un amour impossible et par d'importantes remises en question jusqu'à la mort et le renoncement. En effet les personnages sont enfermés dans un cadre tragique également ne permettant que la monotonie et l'enfermement de vie de Mademoiselle de Clèves qui malgré tout sort de ce cadre parfois comme nous avons pu le voir… Cependant, ne peut-on contenir la princesse de Clèves que dans cet aspect d'uniformité ? Ne serait-ce pas réduire le contexte de l'œuvre ?
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