Sujet : Pourquoi selon vous Jean Guéhenno, « la vraie lecture commence quand on lit pour se trouver » ?
Publié le 18/02/2023
Extrait du document
«
La lecture permet de se chercher et de devenir soi même, le livre est un
outil de liberté.Ici dans le texte de Jean Guéhenno (est un moraliste français),
Carnets du vieil écrivain écrit en 1971.
Il affirme que la lecture a un but définit et
profond pour le lecteur, il est dans « une recherche de soi » .Ainsi nous pouvons
nous interroger sur la question, Pourquoi selon Jean Guéhenno, « la vrai lecture
commence quand on lit pour se trouver » ?
Ainsi, dans une première partie nous verrons comment la lecture permet une
nouvelle connaissance de soi, puis lors d’une seconde partie la fonction véritable
de la lecture et comment l’homme se projette dans la lecture.
Tout d’abord, la lecture permet une nouvelle connaissance ainsi qu’une
nouvelle découverte de soi.
Ici la lecture est vu comme une renaissance pour le
lecteur ou celui qui découvre la « vrai lecture ».
La lecture est perçu pour les
personnes qui ne lisent que pour combler l’ennui, ou bien qu’ils ne se plonge pas
dans leur lecture dans son sens premier c’est a dire de trouver la personne que
nous sommes « la vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se
distraire mais pour se trouver » ( l 3-4) .Ici la lecture est évoqué comme un monde
parallèle d’une histoire qui entraîne la découverte d’un nouvel environnement,
d’un nouvel espace où le lecteur s’évade pour se distraire, voyager.
Le voyage à
travers la lecture est comme la découverte d’un nouveau monde où la vie est
simple et attrayante.
la lecture est un refuge un monde parallèle dans lequel
l’imagination trotte ou bon lui semble pour assembler des images et les associer
aux mots pour former un environnement serein et accueillant .
On trouve certes un
intérêt a la lecture pour combler l’ennui mais le véritable intérêt pour celui qui lit
véritablement cherche à trouver son identité, son moi « intérieur » .
De plus, Jean Guéhenno évoque deux types de lecteur, celui qui lit pour lire et
celui qui lit en ressentant, vivant sa lecture qui prend du plaisir sans raison à lire,
comme « envoûté » par son livre : « ce peut n’être pas volontaire mais l’effet du
plaisir même, d’une sorte d’envoûtement dont un livre » (l 5-6).
Ici, l’auteur montre l’intérêt de la lecture qui permet de choisir sa vie, ainsi que
l’impact du livre qui nous mène a une quête afin de se trouver intérieurement.Par
conséquent la lecture est une libération de l’influence que les autres peuvent
mettre sur nous ainsi que notre propre influence que nous pouvons nous mettre, la
lecture semble être le remède.
Le lecteur qui est intéressé par la vraie lecture possède donc un pouvoir qui
l’amène a se découvrir lui même, il se rapproche de lui même, ce que le lecteur qui
lit pour lire ne possède pas.
Ainsi, quelle est la véritable fonction de la lecture,
comment elle parvient a rapprocher le lecteur de lui même ?
Par la suite, un livre est perçu comme un repos de l’âme, sur une
chose sur lequel on peut réfléchir, que l’on peut discuter seul face à son livre, la
durabilité de la parole d’un livre.
Le livre forme les hommes face a sa solitude et
pour le reconduire celle-ci sans le bruit et « le chant du monde » qui le disperse.
De plus le livre permet un échappatoire à notre vie réelle que nous ne voulons pas
forcement affronter, il nous permet de nous affranchir momentanément de la
réalité et qui nous permet de....
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