SUJET : Peut-on soutenir que la principale loi de l’association des Idées soit, aux différents plans de conscience, la sélection des souvenirs utiles?

« LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE 135 esayent de réduire ces lois à une seule, celle de contiguïté (ou (le rédintégration) 1• 2e partie.

- Bergson.

A.

- critique cette dernière réduction.

B.

- mais juge les lois habituelles de l'association extrême- ment eagues 2 .

Il cherche une explication meilleure, en repla- çant le lait de l'association dans sa propre théorie (le la tné,noire, où il a distingué plusieurs plans de conscience a.

3e partie.

A.

- Au plan de l'action apparaissent des souvenirs inani/estement utiles (ex.

dans un incendie, le souvenir des moyens de le combattre ou de l'é v i ter) '.

B.

— Au plan supérieur, plan du bon sens, un grand nom bre de souvenirs utiles se mêlent à des souvenirs sans rapport direct avec l'action (ex.

un industriel se préoccupant (l'étendre 5CC affaires par la création d'une nouvelle Uin) .

4e partie.

-- Ne peut-on encore étendre cette explica- tion ? A.

- Au plan que Bergson appelle plan ou rive et qu'il vaudrait mieux appeler plan de la riveris, apparaissent beaucoup de souvenirs inutiles; et cependant la rêverie est dominée par une tendance qui quelque jour aboutira à l'ac- tion (s châteaux en Espagne s ; e à quoi rêvent les jeunes filles ? a ; ou par des regrets dont l'être cherche à s'évader pour aller à une action nouvelle.

On peut retrouver ici une sorte de sélection de souvenirs utiles 6 .

't.

Pc.

M., pp.

444-445.

2.

Pc.

M., pp.

446-447.

3.

Pc.

M., pp.

429-430.

4.

Pc.

M., p.

430 note I : pp.

441-443; p.

449• 5.

P.

430 note 1; p.

443.

6.

Pc.

?!., p.

1,57 et note 2 ; p.

470; pp.

473-47.. »