Devoir de Philosophie

SUJET : Les raisons de croire et les raisons de douter. PLAN.

Publié le 04/02/2016

Extrait du document

SUJET : Les raisons de croire et les raisons de douter.

PLAN.

 

Introduction. — Croire, c’est adhérer à une pensée que l’on estime vraie. Douter, c’est refuser cette adhésion, refuser d'affirmer. La croyance et le doute ont joué le plus grand rôle dans l’histoire du monde; elles jouent le plus grand rôle dans toutes les existences humaines. On peut se demander, — eu dehors de toute théorie sur l’origine du jugement, — quelles sont, en fait, les raisons qui poussent l’homme à croire, et celles qui le poussent à douter.

« B.

Le mot de croyance peut désigner une alll rm att o n mitig ·éc, l'acce ptat io n d'une simple probabilité, Cette probabilité peut être a) mat hémat irjlle ; b) eTpérime ntale ; c) psychologique.

d) cAp cn da nt ces !'roba bilités ne sont pas appréciées imp arti al em ent .

Les tendances influencent J'affirmation.

(Ex .

: • je crois qu'il va faire beau "• dira l'enfant qui désire aller à la pro m en ad e, en ne faisant attention qu'aux argu­ m ents favorables à son aspiration) .

C.

- Le mot de cro yance désig n e encore (c'est le sens le plus intéressant.

à étudier), une adhésion ferme a des pen­ sées que l'on accepte de tout cœur, mals que l'on se sent incapable de démontrer rigoureusement.

Ici la croyance dPpend o) non pas, bien qu'on l'a it soutenu, directemmt de la volonté (« toute volonté de cro ir e est inévitablement une raison de douter », Rabier ) ; b) mais , avant tout, des tendances : la raison principale de la croyance, c'est son accord avec les tendances (raisons du cœur, selon Pascal ; ex.

: Dieu sensible au cœur ; - distinc­ tion, selon Pascal, de l'art de conl'ai ncre et de l'art de per­ sttader)1 ; c) des habit udes, qui re nf orce nt les tendances (plier liA machine, selon Pascal) ; d) de l'influence du milieu social : croyances collectives e n tre ten ues par les cérémonies, selon Durkheim ; contagion et suggestion 2 ; autorité 3.

e) Certains individus sont particulièrement crédules ; les p rimi tifs , les enfants ; les névropathes, selou le or Pierre 'l.

P.•.

M., p.

243 et note, 2.

Ps.

M., pp.

223 226.

3.

l'il.

S.

c; .\1., p.

1,3�. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles