Sujet : Le travail n’est-il qu’une contrainte?
Publié le 24/02/2021
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Sujet : Le travail n’est-il qu’une contrainte?
L’étymologie latine du mot travail, « tripalium », signifie « instrument de torture ». En outre, c’est une
action liée à la souffrance et qui possède une dimension fortement négative. Par définition, le travail est une
activité de transformation de la nature qui a pour effet de transformer l’Homme lui-même. Pour Blaise Pascal,
c’est un divertissement qui occupe une grande partie de la vie des Hommes et qui permet de masquer les
problèmes essentiels de l’existence humaine. On définit une contrainte comme étant est une chose imposée par
l’extérieur contre la volonté d’un individu. Or, il faut bien différencier une contrainte d’une obligation, qui elle est
une activité que l’individu s’impose lui-même librement. On peut donc se demander est-ce que l’Homme est
contraint ou obligé de travailler ? Dans un premier temps, nous nous demanderons si le travail n’est qu’une
activité imposée par l’extérieur contre la volonté de l’Homme, puis dans un deuxième temps nous nous
interrogerons sur le fait que le travail est une activité que l’être humain s’impose librement à lui-même.
D’une part, on pourrait dire que l’Homme est résigné à être contraint de travailler au sens où le travail ne
serait qu’une activité imposée par l’extérieur.
Tout d’abord, pourquoi ne pas considérer le travail comme une unique contrainte puisque dès son origine,
cette activité est désignée comme telle ? Il s’agit en effet d’une action qui est infligée à l’Homme par des individus
qui lui sont supérieurs. Dès sa création, le travail possède cette dimension pénible et négative liée au seul fait qu’il
s’agit d’une action dictée par l’extérieur et qui pèse sur l’être humain. Que ce soit dans les religions monothéistes
ou polythéistes le travail possède, dans les récits, la caractéristique de n’être pas naturel chez l’Homme, et donc
d’être imposé par un élément externe. En effet, dans la religion chrétienne, la Bible présente tout d’abord
l’Homme dans la Genèse à l’état de nature, comme un être vivant dans le jardin d’Eden, où il n’a pas besoin de
travailler pour vivre car ce jardin lui offre naturellement de quoi exister agréablement. Toutefois, lorsqu’Adam et
Eve commettent le pêché originel, Dieu les puni en les envoyant sur Terre, où la terre n’est pas fertile et où pour
survivre l’Homme va devoir travailler. Ici, le travail est un châtiment divin, imposé par Dieu aux Hommes pour les
punir de leur désobéissance. Le caractère pénible et douloureux du travail est ainsi exprimé dans la phrase « tu
travailleras à la sueur de ton front ». Dans cet extrait, Dieu lie la souffrance au travail de manière puissante car il
s’agit en quelque sorte d’une malédiction prononcée par cet être divin. Par ailleurs, Platon, dans Protagoras, relate
l’apparition de la technique, et donc du travail, chez les Hommes dans « le mythe de Prométhée ». En effet, la
technique désignant toutes les fabrications de l’Homme, elle englobe aussi le travail puisque l’être humain en est
le « fabriquant ». Au début, l’Homme est un être naturel comme les animaux, or il est aussi naturellement démuni
face aux autres car le frère de Prométhée, Epiméthée, omet de le doter d’une capacité qui lui permettrait de
survivre. Pour réparer cette erreur, Prométhée offre la technique aux Hommes, ainsi que le feu. Le travail est ici
dicté par les êtres divins que sont Prométhée et Epiméthée, c’est-à-dire des Titans. Cette activité apparait dans la
religion grecque de l’Antiquité comme un cadeau qui est toutefois imposé aux Hommes pour qu’ils puissent
survivre. Dans ces deux exemples, le travail est infligé aux êtres humains par des créatures divines qui leur sont
supérieures, mais c’est aussi le seul moyen que les Hommes ont pour survivre. Néanmoins, l’existence d’êtres
divins n’étant pas un fait prouvé on peut rester sceptique sur les origines du travail relatées précédemment. Par
conséquent, pour déterminer si le travail n’a qu’un caractère contraignant on peut s’interroger sur le fait que c’est
une activité qui peut être dictée aux Hommes par certains de leurs semblables.
En effet, le travail pourrait être qualifié uniquement de contrainte si il est imposé à l’humanité par d’autres
Hommes. Il existe effectivement, des êtres humains qui possèdent une quantité de pouvoir importante et qui
contraignent l’humanité à travailler en créant un cercle vicieux qui fait du travail une nécessité pour accéder à ses
propres désirs. D’après Marx, les Hommes qui font du travail une contrainte sont ceux qui produisent les objets du
désir des Hommes. L’Homme étant un être qui recherche sans cesse la satisfaction, il ne pourra s’empêcher de
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céder à ses désirs. Comme le disait Oscar Wilde dans Le portrait de Dorian Gray, « je peux résister à tout sauf à la
tentation », c’est donc nécessaire pour l’Homme de contenter ses envies. Par conséquent, d’après Marx, les
Hommes qui détiennent les clés des désirs de l’humanité auront en leur possession un pouvoir immense et une
responsabilité d’autant plus importante. A l’époque actuelle, le désir réside dans la consommation d’objets de plus
en plus sophistiqués et qui reflètent la nouveauté. Toutefois, le seul moyen d’assouvir ses envies de nos jours est
de posséder de l’argent. Un revenu devient donc une nécessité pour que l’Homme puisse accéder à la satisfaction
d’avoir comblé ses désirs. Néanmoins, pour obtenir avoir de l’argent, le travail est l’unique option que possède
l’humanité et donc c’est un moyen pour l’Homme de satisfaire ses désirs. Ici le travail provient de la nécessité pour
l’Homme de contenter ses désirs, qui sont créés par d’autres Hommes. Par exemple, les dirigeants de la société
Apple ont créés l’Iphone 5. Ce smartphone est aujourd’hui l’objet de désir d’êtres humains, mais son prix est très
élevé. Pour satisfaire leur désir, ces personnes vont donc travailler pour acquérir de l’argent et s’offrir ce nouveau
téléphone. Par conséquent, on pourrait dire que le travail est une contrainte car se sont d’autres Hommes qui
impose le travail pour que l’humanité puisse satisfaire ses envies, qui est une action nécessaire à l’être humain. Le
travail peut donc être désigné comme une contrainte parce qu’il est imposé aux Hommes par des individus
externes, qu’ils soient divins ou humains. Par ailleurs, il pourrait aussi être dicté par la société dans laquelle les
Hommes vivent.
«
céder à ses désirs.
Comme le disait Oscar Wilde dans Le portrait de Dorian Gray , « je peux résister à tout sauf à la
tentation », c’est donc nécessaire pour l’Homme de contenter ses envies.
Par conséquent, d’après Marx, les
Hommes qui détiennent les clés des désirs de l’humanité auront en leur possession un pouvoir immense et une
responsabilité d’autant plus importante.
A l’époque actuelle, le désir réside dans la consommation d’objets de plus
en plus sophistiqués et qui reflètent la nouveauté.
Toutefois, le seul moyen d’assouvir ses envies de nos jours est
de posséder de l’argent.
Un revenu devient donc une nécessité pour que l’Homme puisse accéder à la satisfaction
d’avoir comblé ses désirs.
Néanmoins, pour obtenir avoir de l’argent, le travail est l’unique option que possède
l’humanité et donc c’est un moyen pour l’Homme de satisfaire ses désirs.
Ici le travail provient de la nécessité pour
l’Homme de contenter ses désirs, qui sont créés par d’autres Hommes.
Par exemple, les dirigeants de la société
Apple ont créés l’Iphone 5.
Ce smartphone est aujourd’hui l’objet de désir d’êtres humains, mais son prix est très
élevé.
Pour satisfaire leur désir, ces personnes vont donc travailler pour acquérir de l’argent et s’offrir ce nouveau
téléphone.
Par conséquent, on pourrait dire que le travail est une contrainte car se sont d’autres Hommes qui
impose le travail pour que l’humanité puisse satisfaire ses envies, qui est une action nécessaire à l’être humain.
Le
travail peut donc être désigné comme une contrainte parce qu’il est imposé aux Hommes par des individus
externes, qu’ils soient divins ou humains.
Par ailleurs, il pourrait aussi être dicté par la société dans laquelle les
Hommes vivent.
Effectivement, le travail pourrait se révélé n’être qu’une contrainte si il est imposé par la société dans
laquelle l’Homme doit vivre.
Les Hommes appartiennent en effet à un système particulier appelé « société ».
Dans
celui-ci ils doivent vivre en communauté et suivre des règles, ce qui en fait des êtres de culture d’après Lévi-
Strauss.
Actuellement la société suit le modèle du système capitalisme, qui s’oppose au système communisme, et
dans lequel le capital est au centre de tout.
Dans ce système, au 19 ème
siècle, la société prône la réussite de
certains Hommes, qui appartiennent à l’élite, basée sur le travail d’autres Hommes, qui eux font partie du monde
ouvrier.
Dans ce monde, d’après Karl Marx, le travail est en fait une nécessité, un simple moyen de survivre
imposé par la société capitaliste.
En effet, dans un tel engrenage l’Homme doit posséder de l’argent pour survivre
et cet argent n’est accessible aux ouvriers que par l’intermédiaire du travail, aussi pénible, répétitif et sans intérêt
soit-il.
Dans cette optique, l’ouvrier va considérer le travail comme un moyen de survie qui lui permettra de gagner
un salaire, c’est-à-dire un moyen de subsistance dans la société capitaliste.
Dès lors, l’ouvrier qui travail ne produit
plus ce qu’il fabrique, mais il produit un salaire qui est son seul moyen de survivre.
C’est-à-dire que le travail de
l’ouvrier n’est pas l’expression de son existence comme ce devrait être le cas en droit d’après Marx, mais c’est
l’unique manière de pouvoir continuer à survivre dans un monde où seul l’argent a de la valeur.
Par conséquent, le
travail devient une nécessité et donc l’Homme perd sa liberté car il est dépendant du travail et n’a pas le temps
d’accéder à la culture.
Pour Marx, le travail n’est donc qu’une contrainte car c’est l’unique moyen de survie qui est
imposé à certains Hommes par la société.
C’est d’ailleurs cette activité qui est la cause de l’aliénation des
travailleurs, c’est-à-dire que les ouvriers ne sont plus considérés comme des Hommes mais uniquement comme
une force de travail utilisée par la société pour produire des richesses.
Les êtres humains perdent par conséquent
leur humanité à travailler et donc gâchent leur vie pour la survie, dans un monde où la société leur impose le
travail.
On a vu précédemment que le travail, comme il est imposé aux Hommes par des éléments extérieurs,
pouvait être considéré uniquement comme une contrainte, mais le travail n’est-il que cela ? Ne peut-il pas être
considéré comme autre chose qu’une contrainte ? L’Homme n’est-il pas libre de faire ses propres choix et donc de
décider librement lui-même?
D’autre part, il est possible de considérer que le travail n’est pas uniquement une contrainte dans la
mesure où il pourrait s’agir d’une obligation, c’est-à-dire une activité que l’Homme s’imposerait librement à lui-
même.
Tout d’abord, on pourrait ne pas désigner le travail comme une contrainte si on considère que c’est
naturel pour l’Homme de se l’imposer librement, et l’Homme n’est-il pas une créature libre ? Effectivement,
d’après Jean-Paul Sartre, l’Homme est un être naturellement libre qui est responsable de ce qu’il fait et donc de ce
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