Sujet : Le mensonge est-il toujours condamnable ?

« Sujet : Le mensonge est-il toujours condamnable ? Le mensonge peut être définit généralement comme une parole différente de la pensée de celui qui l’énonce.

Il peut être considéré comme un acte de mauvaise foi.

Il faut aussi différencier le mensonge de l’erreur, qui est de bonne foi car elle est conforme à la pensée de celui qui la commet.

Elle permet aussi de découvrir qu’on peut parfois mentir tout en disant, par erreur, la vérité, si on avait justement l’intention de ne pas la dire.

Le mensonge est donc essentiellement commis dont l’intention de tromper, c’est-à-dire de dissimuler sa pensée. Nous allons nous demander si le mensonge est toujours condamnable ? I. II. Le mensonge n’est pratiquement pas condamnable Le mensonge est moralement condamnable toujours Le mensonge ne peut être condamné théoriquement lorsqu’il est compris comme une dissimulation de la vérité.

En effet, si l’on considère que la vérité absolue n’existe pas, alors la notion de mensonge devient vague.

Une vérité existe en un endroit, durant un instant t, ne sera pas forcément être exacte ailleurs, à un instant t+1.

Ainsi dès lors, toute condamnation exigeante peut même mener à des injustices.

Or selon Socrate, commettre une injustice c’est se détourner de la vertu et donc de la sagesse (la force morale avec laquelle l’homme tend au bien).

Par conséquent, le mensonge ne peut être automatiquement condamnable, si l’on tient compte des liens étroits qu’il a avec la notion de vérité.

Si le mensonge ne nuit pas à autrui alors ce n’est en aucun cas condamnable. Nietzsche défend l'idée suivante : les hommes ne condamnent pas le mensonge en lui-même, mais les conséquences nuisibles d’un mensonge, et ils ne recherchent pas toutes les vérités, mais seulement celles qui leur servent à quelque chose.

Le. »