Sujet : le bonheur peut-il être la fin de l’Etat ?
Publié le 03/04/2023
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«
DM de Philosophie
Sujet : le bonheur peut-il être la fin de l’Etat ?
« Le but de la société est le bonheur commun » a dit le gouvernement
afin de garantir à l’homme la jouissance de ses droits en toute liberté.
D’une
autre manière nous pouvons comprendre par cette citation que vivre
ensemble c’est mettre en commun ce qui nous rend heureux.
Alors, le
bonheur peut-il être la fin de l’Etat ?
Nous définissons le bonheur en étant une aspiration commune à tous.
Etymologiquement, le mot bonheur vient de « bon » qui est le contraire de
« mauvais » et du latin heur qui signifie « augure » ou « chance ».
Donc le
bonheur est une bonne chance ou un bon augure.
C’est-à-dire que le
bonheur, état de satisfaction durable et globale qui provient d’un jugement
général sur la vie, a quelque chose à y voir avec le hasard, un moyen
d’affirmer que le bonheur appartient aux chanceux de la vie et que les autres
sont obligés de le chercher.
Le bonheur est une quête qui peut durer toute
une vie.
L’Etat, quant à lui, désigne l’ensemble des institutions (politiques,
juridiques, militaires, administratives, économiques) qui organisent une
société sur un territoire donné.
Et fin, du latin finis, signifie « terme » ou
« limite ».
Pourtant « le but de l’organisation en société, c’est la liberté », en
vivant dans une société chaque homme détient une certaine liberté qui prend
fin quand celle-ci porte atteinte à la liberté d’un autre.
Le bonheur est propre
et unique à chaque personne, alors dire que « le but de la société est le
bonheur commun » laisse à réfléchir sur le sujet et à se questionner sur le
rôle de l’Etat par rapport au bonheur commun de ses citoyens.
Et si
l’instauration d’un régime politique ne serait pas pour nous une réponse à
notre questionnement.
Ces premiers éléments de réponse nous emmènent vers un tout autre
questionnement qui est : peut-on admettre que le bonheur met un terme à
l’organisation d’une société limitant ainsi l’homme à la recherche permanente
de celui-ci ?
Afin d’apporter des réponses claires à cette problématique, nous y
répondrons de trois manières.
Premièrement nous montrerons que le
bonheur peut effectivement être la fin de l’Etat parce que la limite d’une
société organisée et accomplie est la trouvaille du bonheur.
Deuxièmement, nous verrons ce qu’il en serait si le bonheur n’est pas
la fin de l’Etat et enfin si le respect ne serait pas la fin de l’Etat.
Il s’agirait dans un premier temps de démontrer que le bonheur peut
être la fin de l’Etat.
En effet, tous les hommes réunis sous un même régime
politique travaillent ensemble afin de créer un bonheur commun, un bonheur
qui convient à tout un chacun.
Pour veiller au respect de ce bonheur commun
et non personnel, le régime politique de la société a mis en place des règles
de vie commune qui s’appliquent à tous.
« Le but final de l’instauration d’un
régime politique n’est pas la domination, ni la répression des hommes, c’est
à libérer l’individu de la crainte, c’est la liberté » ainsi les hommes devraient
se sentir libre d’être heureux, libre de chercher le bonheur, libre de faire ce
que son cœur désire sans répression mais à condition que ça ne nuise pas à
la liberté de son prochain.
Le bonheur en société se définit par le savoir-vivre
ensemble.
Les règles établies ne font que les diriger sur le chemin à prendre
pour atteindre et conserver ce bonheur dans l’harmonie.
Le gouvernement
veille à assouvir les besoins de chacun mais avant tout il cherche à protéger
ses citoyens.
Nous rappelons qu’un Etat est un ensemble des institutions qui
organisent une société sur un territoire donné, parmi ces institutions nous
retrouvons la justice.
Il serait alors juste pour un Etat de rendre égaux
chacun de ses citoyens en leur apportant le strict nécessaire.
L’Etat et son gouvernement sont comparables à des parents éduquant
leurs enfants.
L’Etat cherche à démontrer que les citoyens peuvent jouir d’un
bonheur avec des libertés offertes à tous sans qu’aucun des citoyens
n’entravent à celles des autres.
« Mais il est permis à chacun de chercher le
bonheur dans la voie qui lui semble être la bonne, pourvu qu’il ne nuise pas
à la liberté qui peut coexister avec la liberté de chacun selon une loi
universelle possible ».
Selon Hobbes, bien que l’homme aime la liberté et
ériger son pouvoir sur autrui, il a trouvé judicieux de s’imposer des règles qui
pourvoiraient à sa propre préservation et pour ainsi vivre plus
heureusement.
Mais pour Hobbes, le bonheur se trouve dans « la guerre qui
est la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes » quand
il n’existe pas de régime politique pour leur imposer des limites.
C’est certainement pour cette raison que les Etats ont décidé de créer
les droits universels de l’Homme, afin de faire comprendre aux hommes qu’il
existe des limites une fois le bonheur atteint.
Le bonheur peut être la fin de
l’Etat une fois que l’Etat a....
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