SUJET : Comparer la connaissance vulgaire et la connaissance scientifique. PLAN.
Publié le 04/02/2016
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Conclusion. — Comme l’a nettement montré Auguste Comte, il ne faut pas opposer trop catégoriquement connaissance vulgaire et connaissance scientifique ; mais il faut affirmer la supériorité de la science. La science est un immense accroissement de la connaissance vulgaire.
«
C.
- Dans leurs procédés ess en tie ls : il s'agi t 1 ou jours
d' observer les faits, même dl) généra liser 1, donc de raison
ner au moins par analogie .
2° partie .
- Différences
A.
- dans l'objet :
a) La connaissance vulgaire n'est pas exclusivement,
mais eli e est surtout Individuelle ; elle est un amas mal
coordonné de faits surtout particuliers (sous la réserve de
1 e partie C), donc comple:res et qui paraissent contingents 2,
parfois miraculett.T 3.
b) La connaissance scientifique est œuvre collective ;
et elle est un ensemble de généralités, de faits simplifiés
var l'abstraction 4, coordonnés les uns aux autres, et vropres
à établir des lois s.
B.
- Dans la façon dont le but est at teint : la science
l'e mporte infiniment sur la connaissance vulgaire en ce
qui concerne
a) l'action sur la nature 1;
b) la satisfaction de l'esprit 7.
C.
- Dans la façon dont les procédés sont utilisés : la
science exige une observation précise, un raisonnement
1.
Un e certaine généralisation est nécessaire à l'action même la
plus simple et à la satisfaction de la cu ri osit é même banale ; au;si
la rencontre t-on déjà, mais fort incomplète, dans la con nai ssa nce
vulgaire (ex.
: l'eau mouille ; le feu brûle).
On ne peut agir sans pré•
voir ; or, cc pour prévoir, il faut au moins invoquer l'analogie, donc
généraliser ».
(H en ri Poincaré, La Science et l'hypothèse, p.
169).
Sur
l'una logie, voir plus loin p.
22\1,
2.
Ph.
S.
et ll., pp.
85-85.
:!.
Ph.
S.
et M., p.
27.
4.
Ph.
S.
et M., pp.
83 84.
5.
Ph.
S.
et M., p.
21 ; pp.
84-84.
li, Ph.
S.
et M., pp.
22 27.
7.
Ph.
S.
et M., pp.
27 32..
»
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