Sujet 1 : L’Etre relève-t-il de l’ordre des faits ou des idées ?
Publié le 13/12/2023
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Proposition de Corrigé-type de 1ère AB.
Sujet 1 : L’Etre relève-t-il de l’ordre des faits ou des idées ?
Problématique : Le sujet pose le problème de savoir si l’être est une donnée de l’expérience ou
s’il est du domaine de l’esprit ? Autrement dit, l’être est-il purement intelligible ou purement
sensible ? Dans quelle mesure peut-on dire que l’être relève de l’ordre des idées ? Toutefois, ne
peut-on pas dire qu’il relève de l’ordre des faits ?
Explication et analyse du sujet
-
Clarification conceptuelle
Être : dans son sens étymologique, le terme signifie exister.
Il est dérivé du latin Esse.
C’est
donc tout ce qui existe.
C’est aussi le réel.
Avec une majuscule au début l’être désigne
souvent une réalité absolue restant stable et immuable sous diverses formes.
-
Le verbe relever de (relève de) signifie ici être du domaine de, appartenir à.
-
L’ordre peut s’entendre ici comme relation intelligible qui peut être saisie entre deux ou une
pluralité de termes.
-
Faits : c’est tout ce qui existe réellement ; ce qui est du domaine du réel ou du concret par
opposition à l’idée.
C’est aussi ce qu’on peut constater par expérience.
-
Idées : Dérivé du verbe grec idein qui veut dire voir, se représenter), l’idée renvoie à l’aspect
extérieur, à la forme ou à la conception abstraite.
Au sens général, c’est une représentation
mentale, une conception abstraite ou encore une opinion.
C’est aussi l’essence éternelle et
purement intelligible des choses.
De ce qui précède, on voit donc que se demander si l’Etre relève de l’ordre des faits ou des
idées revient à savoir si l’être a une existence réelle ou s’il n’est, au contraire, qu’une
représentation mentale.
-
Analyse du sujet (Thèse 1)
Affirmer que l’être relève de l’ordre des faits.
Il existe réellement.
On peut constater son
existence matériellement ou visiblement.
C’est donc la réalité.
Nous pouvons donner comme
exemple, les arbres, le chien, le champion…qui sont des êtres papables, visibles et concrets.
-
Montrer avec les auteurs comme Héraclite, Descartes Karl Marx et autres que l’être relève du
sensible, c’est-à-dire qu’il est matière.
Le premier de ces penseurs cite déjà le fleuve, des
substances et matière comme exemple.
Descartes sera plus clair sur la question.
Pour lui,
l’être n’est rien d’autre qu’une substance, un « corps que nous touchons et que nous voyons »
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(Méditations métaphysiques).
Il renchérit en disant : « Prenons pour exemple ce morceau de
cire ».
Pour Marx,....
»
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