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Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient ?

Publié le 23/07/2010

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Depuis toujours, la conscience de nos actes que nous devrions avoir ne s'impose pas toujours à nous. En effet, plusieurs de nos comportements nous paraissent absurdes, et sont même niés par notre conscience. Dés lors une question s'impose à notre esprit : suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Cette question se pose à chaque homme, en effet le « je « a ici une valeur universelle. Il représente l'homme raisonnable en nous, celui-même qui est capable d'orienter sa réflexion sur un sujet comme celui-ci. Il se demande s'il a la charge, s'il est la cause de la totalité de ses comportements. Si être l'origine de nos comportements conscients semble évident, être celle de ceux dont nous ne sommes pas conscients l'est beaucoup moins. Par « comportements dont nous ne sommes pas conscients « nous entendons tout ce qui provient de la totalité de notre être mais qui échappe à notre conscience réfléchie. Ce peut alors être tant nos rêves, nos « actes manqués « (Freud), c'est-à-dire nos oublis des convenances par exemple, que des symptômes que nous n'apercevons pas (toc…). Finalement, il apparaît donc légitime de se demander si c'est sa faute si l'homme a parfois des comportements qui relèvent de l'inconscient.

Dans ce texte, Bergson pose le problème de l’objectivité et de la vérité. Comment peut-on considérer qu’un jugement est vrai ? Quels sont les critères d’une telle affirmation ?

L’auteur présuppose qu’en général, on dit d’une affirmation quelle est vraie lorsque elle concorde avec la réalité lorsqu’il y a une adéquation de la réalité et d’une idée. Quelle est la nature de cette concordance est la question principale du texte.

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