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Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?

Publié le 25/01/2016

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 « L’âme se loge dans le corps ainsi qu’un pilote en son navire »  disait Descartes dans Méditations métaphysiques. Ainsi, l’Homme est le seul maitre de sa vie, et par conséquent le seul responsable de ses actes. Il doit donc pouvoir y répondre. Pourtant combien de fois entendons-nous « je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je ne savais pas ce que je faisais» ? Il semblerait en effet qu’il y ait  certains cas ou la conscience est amoindrie voire abolie. Prenons l’exemple du somnambulisme : alors que pendant notre sommeil, notre corps fait des  mouvements déambulatoires et ordonnés, je n’en garde pourtant aucun souvenir à mon réveil. Par conséquent, le corps répond à une cause qui lui est étrangère à la conscience. Doit-on alors lui amputé tous les actes qu’il a commis pendant son sommeils, qu’ils soient bon ou mauvais ? Ainsi suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Ce questionnement renvois à se demander si être responsable de quelque chose est compatible avec le fait de n’avoir pas conscience de cette même chose. A se demander si être capable de répondre, de justifier et de rendre compte de ses actes est possible lorsque je ne suis pas conscient, lorsque, selon le concept de Freud, je suis inconscient. Mais de quels responsabilités parle-t-on, morale ou juridique ? Et comment pourrions-nous être tenus pour responsable d’un acte dont nous ignorons la cause, les conséquences, et même le fait d’être l’auteur de celui-ci ? Par conséquence est-il si simple d’être exempter de la responsabilité de ses actes ? D’abord, nous étudieront les thèses qui supposent qu’il n’existe rien dont nous n’ayons pas conscience, par conséquent que nous sommes toujours responsables. Puis nous nous orienterions vers l’idée qu’il y a en nous des pensées sans conscience, rendant irrecevable toute volonté de tenir l’Homme pour responsable. Enfin nous expliquerons qu’il est tout de même possible de concilier liberté et déterminisme.     Il n’existe rien en nous dont nous n’ayons pas conscience, par conséquent nous sommes toujours responsables. En effet, selon Descartes, l’Homme est le seul responsable de ses actes, d’où la citation « L’âme se loge dans le corps ainsi qu’un pilote en son navire ». Cette métaphore met en relief  la maitrise totale du corps par la conscience. Elle décide des mouvements, des paroles… En outre, tout ce qui est pensé est perçu par la conscience. Le sujet est transparent à lui-même. Nous sommes...
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« responsables. En effet, selon Descartes, l'Homme est le seul responsable de ses actes, d'où la citation « L'âme se loge dans le corps ainsi qu'un pilote en son navire ».

Cette métaphore met en relief  la maitrise totale du corps par la conscience.

Elle décide des mouvements, des paroles… En outre, tout ce qui est pensé est perçu par la conscience.

Le sujet est transparent à lui-même.

Nous sommes maitres de nos vies car nous savons ce qu'il se passe en nous.

Nous agissons en dehors de toutes causes extérieures.

Toute action humaine est donc intentionnelle. La conséquence de cette théorie est sans aucun doute la liberté.

L'homme serait ainsi condamner à être libre selon l'idée majeure de Sartre.

En effet, ce qui définit l'Homme est pour lui le simple fait d'exister.

Il expose le principe selon lequel l'existence précède l'essence, c'est-à-dire que la nature de l'homme n'est que le résultat des choix qu'il a effectué tout au long, de sa vie puisque nous sommes la première cause de nos actes.

Nous sommes conscients et libre de corriger nos erreurs.

La liberté humaine est donc totale et indéniable, mais s'accompagne obligatoirement de la responsabilité. Mais de quelles responsabilités parle-t-on ? On distingue la responsabilité juridique de la responsabilité morale.

En effet, la responsabilité juridique, qui englobe la responsabilité civile et pénale, implique une pleine connaissance des lois qui érigent la société dans lesquels nous vivons.

En outre, être responsable reviendrait à assumer toutes sanctions juridiques prise à notre encontre car on suppose que nous savons pourquoi nous avons agis, quels étaient les causes et les conséquences de nos actes, et surtout de pouvoir répondre de ceux-ci.

La responsabilité morale c'est se reconnaitre soi-même comme auteur de ses actes.

C'est se juger soi-même, comme si nos actes et nos pensées passaient devant le tribunal de notre for intérieur.

Cette responsabilité implique la connaissance des valeurs, comme pouvoir discerner le bien et le mal.

En somme, si nous supposons que nous sommes libres et donc responsables, tous nos actes dépendent de nous, et non d'autrui ou d'une quelconque suprématie ou d'une divinité. Toutefois, il semblerait qu'il y ait un certain nombre de situations, d'exemples qui nous permettrait de remettre en question la thèse de la maitrise de l'âme, comme la schizophrénie, l'hystérie, l'hypnose….  . »

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