Suis-je libre ?

« AUBERT Quentin Te°1 Dissertation Philosophie : « Suis-je libre » Tout d’abord on peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d’agir sans contrainte.

Il semble à première vue que nous sommes libres, car l’homme n’est pas obligé de suivre un programme, il peut choisir.

Cependant, nous n’avons qu’une notion formelle de la liberté (nous savons que nous sommes libres car on nous l’a dit).

L’être humain a besoin d’apprendre ce qu’est être libre pour véritablement l’être.

Néanmoins, certaines personnes pensent qu’elles ne sont pas totalement libres.

En effet, la nature fait obstacle à la liberté de l’homme car elle le soumet à des obligations tels que manger, boire ou même dormir. Il faut donc se demander si l’Homme est libre et s’il peut faire ses propres choix ou bien s’il subit des contraintes qui entravent sa liberté ? Pour répondre à cette question nous commencerons par voir et nous interroger sur le fait que l’Homme soit libre.

Puis dans une deuxième partie nous verrons qu’il existe des obligations qui font que l’Homme n’est pas libre. D’une part, on peut se demander où trouver la liberté ? Il semble plus simple d’aller voir chez les animaux, car il est difficile de trouver un humain libre.

Mais attention tous les animaux ne sont pas un parfait exemple de la liberté.

En effet si l’on prend les animaux domestiques ils ne sont pas libres car ils subissent des modifications de la part de l’Homme.

Tout comme les animaux d’élevages ou encore les animaux qui sont enfermés dans des cages (dans les zoos).

Il faut donc dans ce cas se tourner vers les animaux sauvages qui agissent avec leurs propres instincts.

On a pu observer qu’ils manifestent une certaine indépendance, une forme de majestuosité, une aisance.

Ils nous donnent l’impression de vivre comme ils aiment vivre et on peut en déduire que la liberté est l’état où un être vie conformément aux exigences de sa propre nature.

L’observation des animaux sauvages nous permet de découvrir les traits de la liberté (aisance, plaisir, fierté). Pour être libre, l’être humain doit s’entrainer à comprendre et à vouloir l’ordre du monde.

C’est pour cela qu’on va à l’école. L’ambition du stoïcisme est de réussir la connexion entre l’individu et le monde car elle ne va pas de soi.

Chez les animaux cette connexion est plus facilement établie car ils sont déjà connectés à leur monde.

Afin de réussir cette connexion il faut dire oui au monde, accepter toute situation comme elle vient.

Il ne faut pas se soumettre mais plutôt accepter ses responsabilités Si une personne active a réussi c’est parce qu’elle a pris au sérieux le monde.

Chaque situation est donc liée à notre destin.

Le destin est tout ce qui ne dépend pas de nous, il est aussi bien ce qui nous détruit que ce qui nous permet d’avancer comme le disait Sénèque : « Le destin guide ceux qui l’accepte et détruit ceux qui le refuse ».

« Mais comment prouver que nous sommes libres ? » La liberté peut être prouvée par des actes, c’est à dire en montrant que l’on est capable.

La liberté se définie par l’absence de contraintes.

Selon Descartes, un acte n’est libre que s’il résulte d’un choix de notre volonté.

La faculté de choisir par nous-même est la définition du libre arbitre.

Par exemple, choisir de pratiquer du sport ou de regarder la télévision dans son canapé.

Par opposition, nous pouvons parler de l’âne de Buridan qui s’est laissé mourir car il était à distance égal entre une botte de foin et un seau d’eau.

Il avait aussi faim que soif et à force d’hésiter et de ne pas parvenir à faire un choix il a fini par mourir de faim et de soif.

L’idée du libre arbitre n’a rien d’évident, c’est une faculté extraordinaire.

Si le libre arbitre existe et s’il.... »