Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
Publié le 19/04/2011
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Qui-suis-je ? Qui d’autre que moi pourrait alors répondre à cette question mieux que moi ? Pourquoi nous posons nous souvent cette question à l’adolescence, lorsqu’on est un peu perdu ? Cette simple question laisse place à une évidence, l’évidence que nous ne savons pas réellement qui nous sommes, alors suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? Pour répondre à cette question qui pourrait sembler évidente, il faut au préalable étudier la possibilité même de connaître un individu mieux que lui-même ne se connaisse. L’identité est basée subjectivement sur la conscience, par conséquent la conscience est-elle au cœur de la connaissance de soi ? Doit-elle être confrontée à la clairvoyance d’autrui ? Et ses critères d’authenticités de reconnaissance et connaissance de soi et d’autrui ne sont-ils pas sujet à des contraintes majeures ? Nous nous concentrerons sur ses interrogations tout au long de la réflexion.
«
même, de plus par le principe de l'analogie, sans nous comprendre nous même, nous ne pouvons comprendre autrui.De plus tout état de moral que peu avoir un être humain, passe par la conscience sans elle on ne saurait interpréternos actes correctement, sans prendre conscience de soi et de nos propres pensé aux actions.
Notre conscience estnotre cheminement singulier qui permet indubitablement notre progression moral et affectueuse envers soi.
Elle nousinculque par graduation notre propre regard critique sur autrui et sur soi.
Sans conscience nous n'avancerions paspsychologiquement, car nous serions seulement guider par notre instinct.
Elle peut être perçue comme le sentiervéritable de la connaissance de soi, puisque sans elle nous serions incapables de donner une singularité au sujetpensant.
Et grâce à elle nous pouvons prendre conscience de nous même.
Mais sans l'autre la conscience seraitvide, un homme se retrouvant trop longtemps seul avec sa conscience serait sans doute mené jusqu'à la folie etdans certains cas à la schizophrénie, Comme le dit l'écrivain mexicain Octavio Paz, « La solitude est le fond ultimede la condition humaine.
L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre », cette phrase évoquebien la condition humaine qui est avant tout la vie en société, et cette vie en société fait que l'homme se senteseul, car il a conscience de sa solitude.
La limite de sa propre liberté, serait aussi de vouloir connaitre autrui.
Ces actions, ces pensées ne peuvent que luiappartenir, c'est par ses ressemblances avec « moi » qu'il représente une menace et non parce qu'il diffère de moi.Les relations avec autrui se font avant toutes par analyse psychique et simple reconnaissance de l'autre, pas parconnaissance.
Pour Hegel deux conscience en se niant réciproquement affirme leurs liberté, cette reconnaissancen'est possible qu'au terme de « lutte à mort » du sujet.
Dans ce duel pour la reconnaissance, celui qui préfère la vieà la liberté prend la figure de l'esclave, au contraire l'autre celui du maitre.
Entrer en conflit avec autrui, c'estengager la possibilité d'une reconnaissance, et par la même occasion prendre conscience de soi.
C'est aussi par sonregard que je peux saisir les structures superficiels de mon être, il nous fait maitre des sentiments tel que la honte,la culpabilité, tous les sentiments touchant à la conscience moral ! La rencontre avec autrui ne reste pas qu'unerelation conflictuelle, l'échange avec autrui notamment par le terme de connaissance étant ma vision du monde au-delà de mon seul point de vue.
L'intersubjectivité désigne la possibilité par chacun d'être un alter-ego pour l'autre etpour soi-même elle est la condition de la communauté humaine.
Pour Rousseau, les conflits entre les hommesnaissent d'une méconnaissance réciproque.
Mais la possibilité d'atteindre l'autre peut se faire sur un autre mode quiest « l'intuition».
Les sentiments comme la pitié, la sympathie, me font sentir se que ressent autrui.
Sartre pensequ'autrui reste le médiateur indispensable entre moi et moi-même, chacun y découvre son être à travers lui.
L'intersubjectivité consiste à partager un terrain commun, elles renvoient à la communication des consciences.
Lacondition pour que deux consciences entrent en relation est le dialogue.
Pour Merleau-Ponty, le langage permetd'accéder à la perception d'autrui.
La discussion est une opération comme pendant laquelle deux pensées n'en fontplus qu'une.
Le dialogue permet de créer un sens partager avec autrui, mais aussi d'accéder soi-même au sens.
Ledialogue permet de pensé pour l'autre et pour soi.
Dans les dialogues Platon pratiquait l'art d'accoucher les esprits,la « maïeutique », c'est-à-dire qu'en posant des questions, ses interlocuteurs retrouvaient eux même la vérité eneux.
La conscience, racine de la connaissance de soi, connait des limites, en effet le simple fait de croire que nouspuissions nous connaitre n'est-il pas qu'une illusion ? L'illusion est par définition une apparence trompeuse, irréel, elleest source d'erreur, d'où un certain scepticisme à cette affirmation qui est de nous connaitre nous même peut êtren'est-ce qu'une tromperie ? Bergson Philosophe Français du 19ème siècle pensait qu'on ne peut pas réellementsavoir si un être est conscient de ces actes puisqu'il peu y parvenir inconsciemment et sans être lui-même nous nepouvons par conséquent le savoir.
De plus une autre limite porte atteinte à la conscience, l'inconscient, en effet lavirulence de l'inconscient peut être un obstacle à la connaissance du « moi », Freud, pour lui, la conscience estminime, par rapport à l'inconscient et tout les actes conscient sont guidé par l'inconscient, inconscient qui peurévéler un acte conscient et banale comme une inconscience provenant d'un passé lointains ou proche qui auraitpour cause une influence sur la conscience.
Les limites de la connaissance de soi par autrui posent problème, en effet faire de l'autre un objet du jugement,n'est-ce pas prendre le risque de perdre sa spécificité à savoir sa qualité de sujet ? Autrui agit et vis de manièreimprévisible.
Il y a en lui une infériorité inaccessible qui rend cet inconnu à la fois fascinant et inquiétant.
PourMerleau-Ponty philosophe Français du 20ème siècle, je perçois autrui à travers son comportement, mais précisémentje ne perçois que son comportement, par exemple, le deuil ou la colère d'autrui, le sens n'est pas le même pour luique pour moi.
Sa souffrance est unique et renvoie à son propre mode.
Les situations ne sont pas superposables,pourquoi autrui peu justifié de mieux me connaitre que moi, alors que pour lui je suis inaccessible, pour Descartescette pensé repose sur le solipsisme, qui est l'attitude totale qui permet au sujet pensant d'être seul on ne peujamais être dans la tête de quelqu'un d'autre.
Conclusion
Pour conclure, la connaissance de soi peut se faire intimement et subjectivement, par auto-analyse, mais peu seconfronté aux visions d'autrui pour ne pas perdre conscience d'être seul, je suis donc le mieux placé pour savoir quije suis mais je doit rester susceptible aux avis d'autrui pour pouvoir avancer.
L'expérience de communication avecautrui pourrait dans une singularité se faire par dialogue ou dans une universalité par le biais de l'art..
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