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Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ?

Publié le 15/12/2013

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Suis je le mieux placé pour savoir ce que je suis ?     A première vu il paraît évident que la personne la mieux placée pour savoir ce que je suis est moi-même. Nul ne peut savoir ce que je ressens, ce que je pense, a un instant donné. Cependant en creusant plus profondément il se peut que d'autres personnes puissent avoir une connaissance profonde de ce que je suis, mes proches par exemple, qui me côtoient régulièrement et qui peuvent percevoir des angles de ma personnalité que je ne voient pas, ou que je m'efforce de ne pas voir de par la subjectivité de ma conscience. Il est donc légitime de se demander si je suis le mieux placé pour savoir ce que je suis, donc de savoir si je suis ce que j'ai conscience d'être.
    La question est donc de savoir qui a la meilleure place pour savoir ce que je suis, et donc se base sur le moi, la conscience, l'inconscient, l'objectivité et la subjectivité de ma conscience et de celle d'autrui. Il faut alors se demander si la vérité viendrait de moi, des autres, d'un rassemblement des deux entités, ou bien d'une autre entité ?
    Dans une première partie, nous verrons que je suis bien placé pour me connaître, voire le mieux placé. Puis, dans une seconde partie, nous comprendrons que je ne me connais que très peu et que je suis donc mal placé. Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous verrons que l'a science à l'aide de la psychanalyse tend a donner une réponse claire et précise sur ce que nous sommes.     Nul ne peut nier que je connaisse mon histoire mieux que personne, ce que je suis est d’ailleurs le résultat de ce que j’ai vécu et qui m’a forgé un caractère propre et différent d’autrui.     Bergson, philosophe français du XIXème et XXème siècles explique lui-même que «moi seul me connaît depuis toujours. Or, mon identité, qui je suis est le résultat de mon histoire». Donc depuis tout jeune j’ai accumulé les souvenirs de ma vie afin de me construire mon a...

«     Bergson, philosophe français du XIXème et XXème siècles explique lui-même que «moi seul me connaît depuis toujours.

Or, mon identité, qui je suis est le résultat de mon histoire».

Donc depuis tout jeune j'ai accumulé les souvenirs de ma vie afin de me construire mon avenir, et ainsi de suite depuis ma naissance.

Je m'appuie donc sur mon moi afin de poursuivre ma vie, et je suis le seul à en avoir la connaissance la plus approfondie, c'est pour cela que je suis le seul à me baser sur mon propre passé pour écrire mon futur et prendre, selon moi, les meilleures décisions pour mon avenir.

Mes souvenirs forgent également mon caractère, qui m'est propre et que je suis le seul à comprendre.

Mes réactions et mon comportement envers autrui dépendent donc de celui-ci.

Je sais par ailleurs ce que j'apprécie et ce que je n'apprécie pas, et nul ne peut prétendre connaitre mes gouts mieux que moi, cela va d'une évidence.

Etant un être conscient je suis alors responsable de mes actes, si ce n'était pas le cas mes choix et ma conduite me serait dictée et donc réciproquement mes souvenirs ainsi que mon caractère serait en partis définie par autrui.

    Ma conscience me donne également une bonne connaissance de moi-même, lorsque j'ai conscience de ce qui m'entoure, du monde dans lequel je vis, alors j'ai conscience que j'existe, je peux alors déterminer personnellement qui je suis, et pourquoi j'agis de telle ou telle manière.

On peut alors faire une référence au cogito («je pense donc je suis») cartésien, qui selon Descartes, philosophe français du XVIIème siècle, explique qu'on a soi-même la clé de la connaissance de soi, on est alors conscient qu'on pense à ce qu'on pense.

Cette réfléchie du cogito nous amène donc à avoir une représentation de nous-même en allant penser au plus profond de soi.

De par cet exercice je me découvre et je peux amener une réflexion plus objective sur la façon dont je me perçois, et si, je suis réellement le mieux placé pour savoir ce que je suis.

        Cependant je ne suis pas le seul à être bien placé pour me connaitre, les autres ont une vision que je n'ai pas, que je ne partage pas forcément, mais qui est respectable et parfois juste.

    Ils peuvent apercevoir ce que je ne peux pas voir de moi, ou ce que je me résigne à ne pas voir.

Si l'on prend un exemple abstrait, autrui peut percevoir mon dos ou ma nuque, que je perçois pas personnellement.

Si l'on suit cet exemple alors le regard d'autrui peux me permettre d'éclairer des zones d'ombre que je n'aperçois pas, et cela peux me faire prendre conscience d'une mauvaise conduite, que je croyais pourtant bonne.

Les autres peuvent également me faire voir la réalité en face, par exemple si je suis quelqu'un de très impertinent, je vais. »

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