Suis-je dans mon corps «comme un pilote dans sonnavire»?

« • opposer son interprétation par Socrate - à la laideur extérieure peut correspondre une beauté tout intérieure- à la façon dont un vécu sartrien la transforme en thèmes philosophiques: importance du regard d'autrui, survalorisation des aspects "visqueux., de l'existence ...

).

Il y a, en outre, des cas où le corps m'échappe: tics, habitudes trop ancrées.

- L'immortalité de l'âme ne peut être admise qu'à titre de postulat (cf.

Kant).

III.

Les relations âme-corps - La philosophie moderne insiste sur le fait que je suis mon corps, et non que j'en ai simplement un (Husserl ou Merleau-Ponty).

C'est par le corps que mon rapport au monde s'établit premièrement: par la sensation, ma situation dans l'espace.

- Freud a montré que l'inconscient (qui est du biologique) a un statut intermédiaire entre la conscience et le corps: le mal-être de la névrose (qui peut être aussi bien physique que psychique) trouve sa source dans une ••mauvaise» relation, à la fois symbolique et charnelle.

à l'autre.

- Insistance de la médecine moderne sur le psychosomatique: il n'y a pas le corps d'un côté, l'esprit de l'autre.

Le corps n'est pas seulement une enveloppe dans laquelle trônerait un ••je,.

tout-puissant.

Conclusion La métaphore proposée ne peut faire qu'illusion.

L'expérience la plus quotidienne de la douleur montre que le corps et l'esprit sont très étroitement unis ct interdépendants.

On comprend que, face au spiritualisme que privilégient des formules de ce genre, quelqu'un comme Nietzsche ait pu, à l'inverse, nous sembler survaloriser le corps.

DEUXIÈME CAS Vous connaissez l'origine et le contexte de la citation.

Introduction Dans la sixième des Méditations métaphysiques, Descartes en vient à préciser comment on peut concevoir les relations entre l'âme et le corps.

C'est pour souligner que ••je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote dans son navire>>.

Quel sens y a-t-il à penser que je suis au contraire dans mon corps comme un pilote dans son navire? 1.

La conception cartésienne - L'image du pilote paraît insuffisante à Descartes en raison des affections et passions qui sont produites par le corps et dont l'esprit est informé: douleur, faim, soif.

- Si en effet l'esprit était indépendant du corps comme le pilote peut l'être de son navire, je ne ressentirais pas de douleur lorsque mon corps est blessé, et je n'aurais de ma blessure qu'une perception extérieure et objective, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se rompt sur son vaisseau.. »