suffit il de voir pour savoir
Publié le 23/04/2014
Extrait du document
«
mathématiques .
Néanmoins, il arrive que nous nous trompions en calculant ; c'est de là que, selon Descartes, vient
l'hypothèse du "malin-génie", étant un dieu trompeur, omniprésent, nous faisant croire que tout ce qui est autour de
nous est réel, alors tout ceci ne seraient que des impressions.
Ici, suivant cette hypothèse, la vision nous dessert
plus qu'autre chose pour arriver au stade du savoir, puisque celle-ci nous trompe, au lieu de nous guider vers le
droit chemin.
Néanmoins, si nous prenons un exemple plus concret : certaines choses ne peuvent s'intégrer de façon précise et
spontanée que par la vision, suivant sa propre interprétation.
De là, si nous prenons par exemple, un individus que
observe un paysage, où d'une peinture : certaines choses capteront plus son attention qu'un autre homme, suivant
ses préférences, sa vision des choses : c'est ainsi que pour toutes choses subjectives, chaque homme se doit de voir
de lui même, afin d'en donner sa propre interprétation, qui sera forcément plus ou moins différente qu'une autre.
De
ce fait, cela nous montre que la vision d'une chose peut différer d'un homme à un autre, et que de ce fait, le savoir
qu'on en retire n'est pas universel, mais personnel.
La vision ne nous indique alors non pas une seule forme de
savoir, mais plusieurs formes subjectives, soumises aux différentes interprétations de chacun.
Là encore, d'un
certain point de vue, la vision peut se révéler trompeuse.
Si nous prenons un exemple plus contemporain : la publicité nous pousse à consommer certains produits, dont
l'utilité nous est plus ou moins futile.
En effet, aujourd'hui, la télévision nous montre nombre de produits, que nous
achetons, comme dit précédemment, à cause de la pression sociale, et de la société de consommation d'aujourd'hui.
En effet, chaque individus s'entête à consomme sans arrêt : la vision de ces produits à la télévision ne nous entraîne
donc non pas vers la connaissance, mais vers une cécité abusive.
Cependant, la connaissance ne repose pas que sur la vision des faits mais sur leur observation scientifique.
Toute
expérience scientifique associe observation et interprétation scientifique.
Pour pouvoir faire l’interprétation des
faits, la perception n’est pas suffisante, même si elle est nécessaire pour confirmer ou infirmer l’hypothèse
théorique.
Celle-ci se doit alors d'être complétée par autre chose : la raison.
Certaines expériences ont effectivement besoin d'un réel raisonnement, et non d'un simple observation, afin de
pouvoir donner lieu à la confirmation d'une hypothèse.
En effet, ce n'est pas parce qu'on voit une assiette tomber,
que nous savons la raison de sa chute.
En effet, c'est de là que certains grands scientifiques, comme Isaac Newton,
ont pu établir certaines lois, comme ici, la théorie de la gravitation universelle.
Ainsi, l'association de l'observation
et de la raison a aboutit au savoir.
L'un sans l'autre n'aurait été possible.
Prenons pour autre exemple le " Mythe de la Caverne ", où Platon met en opposition deux mondes.
Il y a en
premier lieu le monde de l'apparence, ou "monde sensible".
Celui-ci est basé sur la perception d'images, de
sensations ; par opposition au monde réel, ou "monde intelligible", basé sur la raison, les Idées, et l'intellect.
En
effet, il existe alors un monde basé sur la raison et la connaissance, où l'observation n'est alors non-pas trompeuse,
mais révélatrice.
On ne voit pas que des "ombres qui nous semblent réelles", comme dans le monde sensible, mais
de véritables Idées éternelles et immuables.
Connaître, c'est alors (toujours selon le " Mythe de la Caverne ") faire
l'effort de s'arracher de la fascination des ombres et des images du monde sensible, lieu du paraître, de l'illusion et
de l'ignorance, pour s'élever dialectiquement (via le raisonnement) vers le savoir afin de saisir quelle est la
véritable place des éléments qui constituent le monde et profiter de la contemplation des Idées.
On voit ainsi que la
raison accompagne la vision dans le monde intelligible, montrant que les deux ne peuvent être dissociés pour
accéder au savoir.
Néanmoins, l'observation associée à un mauvais raisonnement peut donner lieux à des résultats désastreux.
En
effet, certains dictateurs se sont inspirés de grands philosophes afin de faire régner leur idéologie.
Prenons
l'exemple d'Hitler ; celui-ci affirme avoir appris à détester la démocratie parce qu’elle « encourage la médiocrité.
»
Il admirait l’esprit guerrier de Nietzsche et son appel à la violence à des fins politiques : « La brutalité est
respectable...
Le terrorisme est absolument indispensable dans tous les cas où il s’agit de la fondation d’un nouveau
pouvoir.
» Ainsi, Hitler à totalement controverser les idées de Nietzche, afin de les tourner à son avantage.
L'observation se doit alors d'être associé à la raison, certes, mais pas n'importe quelle raison (comme prouvé
précédemment), sous peine d'être mal utilisée.
Le fait de voir et donc intimement lié au fait de savoir.
En effet, la vue permet à la fois de se créer sa propre
opinion sur les choses, mais aussi, par imitation, d'observer quelques comportements dans le but d'être capable de.
»
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