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Stuart Mill

Publié le 01/10/2013

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Système de logique (1843)

L'ouvrage renouvelle l' empirisme sur la base de l'associationnisme emprunté à Hume. C'est, en partie, une réponse à William Whewel, qui pensait que la connaissance est impossible sans vérités nécessaires. Stuart Mill repousse l'idée même de la connaissance nécessaire, expliquant que les principes ne sont que des généralisations fournies par l'expérience.

Auteur extrêmement fécond et travailleur infatigable, John Stuart Mill a laissé une oeuvre importante consacrée autant à la philosophie des sciences qu'à la morale et à la réflexion sur le droit et la politique.

« i 1 1 1 Principales œuvres Auteur extrêmement fécond et travailleur infatigable, John Stuart Mill a laissé une œuvre importante consacrée autant à la philosophie des sciences qu'à la morale et à la réflexion sur le droit et la politique.

Système de logique (1843J L'ouvrage renouvelle l' em­ pirisme sur la base de l'as­ sociationnisme emprunté à Hume.

C'est, en partie, une réponse à William Whewel, qui pensait que la connais­ sance est impossible sans vérités nécessaires.

Stuart Mill repousse l'idée même de la connaissance néces­ saire , expliquant que les prin­ cipes ne sont que des géné­ ralisations fournies par l'ex­ périence.

De la liberté (1859J 'Irês controversé dans les années qui ont suivi sa publication, cet essai a été fort admiré par les libéraux du xx• siêcle.

Son objet principal est d'offrir un cri­ têre permettant de distin­ guer les cas dans lesquels la société peut intervenir légitimement de ceux dans lesquels l'homme doit être laissé entiêrement libre de son choix.

Stuart Mill estime que les gouvernements peu­ vent interdire, par la légis­ lation, les actes pouvant por­ ter préjudice aux intérêts d 'autrui, mais qu'ils n'ont pas le droit de promulguer des lois pour protéger les gens contre eux-mêmes .

Auguste Comte et le positivisme (1865J Cette œuvre est une étude critique détaillée qui parut tout d'abord sous la forme d'une série d'articles dans la Westminster Review.

Stuart Mill y déclare que la phil~ sophie des sciences consiste en deux recherches princi­ pales portant, d'Wle part, sur les méthodes d'investigation et, d'autre part, sur ce que l'on doit exiger des preuves.

L'Utilitarlsme (1863J Un des textes les plus étu­ diés dans les pays de langue anglaise.

C'est un texte court mais extrêmement com­ plexe car c'est une tenta­ tive de corn romis: Stuart Mill essaye de conserver l'éthique du plaisir de Jeremy Bentham en la sous­ trayant au reproche, exprimé par Thomas Carlyle, d'être une «morale de pourceau».

Pour ce faire, il établit une distinction entre les plai­ sirs nobles et les plaisirs bas, entre la satisfaction et le bonheur, entre les plai­ sirs du corps et ceux de l'in­ telligence.

cLe bonheur, qui est le critérium utilitaire de ce qui est bien dans la conduite, n'est pas le bon­ heur propre de l'agent mais celui de tous les intéressés».

«John Stuart Mill excelle à préciser une idée, à démêler un principe, à le retrouver sous une foule de cas différents, à réfuter, à distinguer, à argumenter.

Il a la finesse , la patience, la méthode et la sagacité d'un légiste.» Hippolyte Adolphe Taine, Histoire de la littérature anglaise. »

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