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Stoicisme et Epicurisme

Publié le 08/04/2021

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?C'est dans la Grèce Antique, berceau de la civilisation occidentale, que naît le stoïcisme. Au IIIème siècle avant notre ère. Héritier de la philosophie de Platon et des cyniques, le stoïcisme n?est pas seulement une doctrine, c?est un art de vivre, car pour les stoïciens comprendre le monde n?est que la première étape, vers le but véritable de notre existence. Être heureux. Quelques citations de Stoïciens : ? N?attends pas que les évènements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive, et tu seras heureux? Epictète. La philosophie stoïcienne est fondée sur une idée simple, le monde est rationnel, dire que le monde est rationnel, c?est dire que tous les événements qui se produisent sont le résultat d?un enchainement de cause et d?effets. Que tout ce qui arrive doit arriver. La plupart du temps nous réagissons de manière émotionnelle face aux évènements. Nous nous réjouissons quand les faits nous sont favorables, et nous nous plaignons quand ce qui arrive contrarie nos désirs ou nos attentes. Mais nous ne voyons pas qu?en nous comportant ainsi nous nous condamnons à la déception. Nous nous condamnons à une vie de souffrance. En désirant que les évènements nous soient favorables, nous nous rendons esclave des évènements. Nous faisons dépendre notre bonheur de ce qui précisément ne dépend pas de nous. Les stoïciens nous invitent à adopter une attitude rationnelle face aux évènements. Comprendre que tout ce qui arri...

« Lorsque nous sommes Stoïciens, nous renonçons à certaines choses.

Mais quoi ? Le stoïcisme nous enjoint à étouffer le désir en nous et à étouffer nos émotions.

Car elle serait en quelques sortes souffrances.

Les émotions ne sont pas contrôlables, elles nous envahissent, elles nous brulent.

Et nos désirs qui sont sans cesse répété, et ne sont jamais comblée, nous entrainerez inéluctablement vers la souffrance.

Cette philosophie présente des limites.

Pour présenter cela je vais prendre Spinoza, qui pour moi à le mieux compris l’âme humaine.

Spinoza nous dit “Au contraire des stoïciens, que l’être humain est par essence un être désirant, que ce qui fait notre spécificité en tant qu’être humain, c’est d’être précisément un être désirant, qui à l’inverse des autres animaux, est surdéveloppé chez nous”.

Et même ce qui nous a poussé à nous extraire des conditions naturelles, qui était prévu pour nous.

Les autres animaux ont certainement des envies, mais l’être humain est un être désirant par nature qui sur passe d’une manière extrême les autres.

Et puisque c’est ce qui fait notre spécificité en tant qu’être humain, alors il n’y a qu’un pas pour comprendre que toute philosophie, toute doctrine, qui mettrait ce désir en berne, qui ferait de ce désir le parent pauvre.

Finalement, de notre condition humaine, cette doctrine nous entraîne vers un certain nihilisme.

Ce concept qui dit que nous devons porter notre intention plus sur les choses que l’on peut modifier, où on a une possibilité de changer.

Et de ne pas porter son intention sur les choses auquel cas on aurait aucun pouvoir.

Alors ce concept a quelques bémols, c’est très difficile de pouvoir discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qu’il ne l’est pas.

Même avec de la sagesse c’est difficile de pouvoir l’imaginer.

Dans l’histoire, on peut prendre l’exemple de Jeanne d’Arc, si elle avait été rationnel, elle n’aurait pu imaginer pouvoir sauver la France.

L’histoire est peuplée de figure, que s'ils avaient été stoïciens, l’histoire n’aurait pas été la même.

C’est justement parce qu’ils ont tentés quelques choses qui n’étaient pas en leurs pouvoirs, qu’ils ont changés l’histoire.

Je voudrai revenir sur Spinoza, il parle du désir de ce qui vraiment nous meut profondément.

Sans désir c’est la mort.

Et on peut tous le concevoir.

Parce que ce qui est morbide, avec comme exemple dans les sociétés occidentales cette dépression, et qu’est-ce que la dépression ? La perte de tout désir, et quelqu’un qui est réellement dépressif, et quelqu’un qui attend la mort.

Il est déjà mort non pas physiquement mais psychiquement.

Les passions sont à la base de la vie.

Ce désir Est-ce qui nous maintient en vie.

Les stoïciens nous disent que si nous réalisons nos objectifs, c’est une suite sans fin, parce que dès qu’on aura obtenus ce qu’on voulait derrière on aura un autre objectif, un autre désir.

Maintenant, ce que Spinoza nous dit, c’est que ce n’est pas la réalisation du désir qui met le feu à l’intérieur de notre être, c’est l’élan du désir, c’est d’être dans cette optique de vouloir désirer.

Le stoïcisme renonce à autre chose, ce courant renonce à l’art.

Je prendrai l’exemple des Muses pour les auteurs.

Les muses sont une source d’inspiration, on écrit des poèmes entiers sur elles.

Sans ce désir, sans cette envie émotionnelle d’écrire, de développer son désir pour la Muse en question, alors l’art n’est pas.. »

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