Stoicisme et Epicurisme
Publié le 08/04/2021
Extrait du document
«
Lorsque nous sommes Stoïciens, nous renonçons à certaines choses.
Mais quoi ?
Le stoïcisme nous enjoint à étouffer le désir en nous et à étouffer nos émotions.
Car elle serait en
quelques sortes souffrances.
Les émotions ne sont pas contrôlables, elles nous envahissent, elles
nous brulent.
Et nos désirs qui sont sans cesse répété, et ne sont jamais comblée, nous entrainerez
inéluctablement vers la souffrance.
Cette philosophie présente des limites.
Pour présenter cela je
vais prendre Spinoza, qui pour moi à le mieux compris l’âme humaine.
Spinoza nous dit “Au contraire
des stoïciens, que l’être humain est par essence un être désirant, que ce qui fait notre spécificité en
tant qu’être humain, c’est d’être précisément un être désirant, qui à l’inverse des autres animaux, est
surdéveloppé chez nous”.
Et même ce qui nous a poussé à nous extraire des conditions naturelles,
qui était prévu pour nous.
Les autres animaux ont certainement des envies, mais l’être humain est un
être désirant par nature qui sur passe d’une manière extrême les autres.
Et puisque c’est ce qui fait
notre spécificité en tant qu’être humain, alors il n’y a qu’un pas pour comprendre que toute
philosophie, toute doctrine, qui mettrait ce désir en berne, qui ferait de ce désir le parent pauvre.
Finalement, de notre condition humaine, cette doctrine nous entraîne vers un certain nihilisme.
Ce
concept qui dit que nous devons porter notre intention plus sur les choses que l’on peut modifier, où
on a une possibilité de changer.
Et de ne pas porter son intention sur les choses auquel cas on aurait
aucun pouvoir.
Alors ce concept a quelques bémols, c’est très difficile de pouvoir discerner ce qui est
en mon pouvoir et ce qu’il ne l’est pas.
Même avec de la sagesse c’est difficile de pouvoir l’imaginer.
Dans l’histoire, on peut prendre l’exemple de Jeanne d’Arc, si elle avait été rationnel, elle n’aurait pu
imaginer pouvoir sauver la France.
L’histoire est peuplée de figure, que s'ils avaient été stoïciens,
l’histoire n’aurait pas été la même.
C’est justement parce qu’ils ont tentés quelques choses qui
n’étaient pas en leurs pouvoirs, qu’ils ont changés l’histoire.
Je voudrai revenir sur Spinoza, il parle du
désir de ce qui vraiment nous meut profondément.
Sans désir c’est la mort.
Et on peut tous le
concevoir.
Parce que ce qui est morbide, avec comme exemple dans les sociétés occidentales cette
dépression, et qu’est-ce que la dépression ? La perte de tout désir, et quelqu’un qui est réellement
dépressif, et quelqu’un qui attend la mort.
Il est déjà mort non pas physiquement mais
psychiquement.
Les passions sont à la base de la vie.
Ce désir Est-ce qui nous maintient en vie.
Les
stoïciens nous disent que si nous réalisons nos objectifs, c’est une suite sans fin, parce que dès qu’on
aura obtenus ce qu’on voulait derrière on aura un autre objectif, un autre désir.
Maintenant, ce que
Spinoza nous dit, c’est que ce n’est pas la réalisation du désir qui met le feu à l’intérieur de notre
être, c’est l’élan du désir, c’est d’être dans cette optique de vouloir désirer.
Le stoïcisme renonce à autre chose, ce courant renonce à l’art.
Je prendrai l’exemple des Muses pour
les auteurs.
Les muses sont une source d’inspiration, on écrit des poèmes entiers sur elles.
Sans ce
désir, sans cette envie émotionnelle d’écrire, de développer son désir pour la Muse en question, alors
l’art n’est pas..
»
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