St Augustin, Explication de texte Les confessions.
Publié le 21/05/2014
Extrait du document
«
INTRO.
Dans le livre XI des Confessions St Augustin aborde le temps, il réfléchis à
l'existence du temps.
Un temps irréversible, qui ne va que dans un sens, du passé
à l'avenir.
Face auquel l'homme est impuissant.
Alors comment ne pas chercher à
expliquer le temps? Pourquoi peut-ont dire que le temps est et qu'il n'est pas?
Quel rapport l'homme a t-il au temps? Cet extrait explique que le temps n'est pas
un chose, mais qu'il est dans le sens ou il implique une activité de la conscience.
Augustin débute d'abord en s'interrogeant sur ce qu'est le temps, puis il aborde
l'existence du temps et enfin le rapport entre la conscience et le temps.
I.Qu'est ce que le temps?
Dès le début St Augustin expose son
interrogation «Qu'est ce qu'en effet le
temps?», il débute une réflexion inhabituel,
en différentes interrogations, que l'on ne se
pose pas habituellement.
En précisant «avec
aisance et brièveté» il souligne le fait que
personne ne sait l'expliquer, probablement car
«en effet» personne ne se pose vraiment la
question de ce que peut être le temps.
La
définition du temps nous est tellement
méconnue que on ne peut même pas la
comprendre suffisamment pour la traduire par
des mots mais on ne peut pas non plus la
traduire «en pensée», finalement on ne peut
donc pas en imaginer une quelconque
représentation, ou description.
Nous n'avons
donc pas de moyen de définir le temps, ni par
les mots, ni par la représentation imaginaire.
Ainsi Augustin nous fait remarquer que
pourtant nous utilisons le temps, que nous
croyons connaître, tout les jours et dans
toutes les situations.
Il tient donc compte de
la définition d'Aristote, qui soutient
simplement que dès qu'un changement
survient nous faisons référence au temps et à
ses effets, donc ce qui devient.
Il mentionne
ici l'idée que l'on se fait du temps lorsqu'on
l'aborde quotidiennement, on pense donc à ce
qui fut, le passé ; à ce qui est, le présent ; et
ce qui sera, le futur.
Nous connaissons donc
les mesures du temps, mais nous sommes
incapable de définir ce qu'il est vraiment.
II.
Est-ce que le temps existe?
De plus il évoque plus précisément l'existence
du temps.
Il réaffirme que lorsque nous
évoquons le temps ou que quelqu'un l'évoque
nous comprenons.
Nous comprenons le temps
en tant que notions, et mesure.
Ce que l'on
comprend et surtout lorsqu'on évoque un
moment dans le temps.
Nous savons donc que
le temps avance, qu'il est un mouvement.
Donc on ne sait pas si le temps est, ce qu'il
est.
Au début du texte St Augustin pose la
question «Qu'est ce qu'en effet le temps?»,
une question qu'il réitère mais cette fois si il
ne précise plus «en effet» mais «Qu'est-ce
donc le temps?».
Il ne précise donc plus notre
ignorance face à la définition du temps mais
notre ignorance face à son existence.
Il a
établi dans une première partie une réflexion
sur ce qu'est le temps, il recherche ici à
comprendre si le temps est ou n'est pas.
Nous savons le temps en tant que
changement, nous le comprenons dans notre
esprit et dans la manière dont nous l'utilisons
chaque jours.
On ne sait donc pas l'expliquer
et même si ce que l'on comprend du temps,
c'est à dire les changements du temps le fait
que le présent devient passé et l'avenir devient
présent, ne prouve pas l'existence du temps ;
nous pouvons comprendre que le temps est
car il y a un moment où il n'est plus, il est
donc seulement car il tend à ne plus être.
III.
Quel rapport y-a t-il entre la conscience et le temps?.
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