sommes-nous toujours responsables de nos gestes et paroles ?
Publié le 22/05/2019
Extrait du document
«
écrit : « conscience humaine, instinct divin, juge infaillible du bien et du mal ».
En
comparant ici la conscience humaine à la pensée divine, Rousseau pose là son exclusivité.
( Conclusion partielle et transition ) Tout compte fait, l’homme est un Etre de raison.
Cette
spécificité lui confère la capacité de choisir entre le bien et le mal, de tenir un discours
normatif et de garder la présence en lui-même.
Par conséquent, nous pouvons dire qu’il est
toujours conscient de ce qu’il fait et dit.
Cependant, nous ne pouvons exclure la possibilité,
même infime, de l’existence d’un inconscient psychologique qui gouvernerait l’action
humaine.
( Thèse 2 : introduction partielle ) Il arrive quelques fois que l’homme soit déterminé ou
défini par des facteurs indépendants de son être.
Ils peuvent être d’ordre inconscient ou
sociaux.
( Idée secondaire 1 ) Les déterminations inconscientes agissent à l’aide des pulsions que le
corps impose à la conscience.
Cette dernière est tenue par une obligation de les réaliser.
Ces pulsions sont animées d’une puissance que la conscience ne peut contenir.
Elle se trouve
alors soumise à une action qui n’est pas d’elle et qui ne dépend pas de sa volonté.
Le
psychologue SIGMOND FREUD l’a démontré dans ses topiques lorsqu’il dit que « le moi
n’est pas maître dans sa propre maison ».
Ceci, parce qu’il est déterminé par deux maitres
que sont le ça ou l’inconscient et le préconscient qui exerce la censure des pulsions
corporelles.
D’autre part, l’homme peut être régis par des prédispositions sociales.
( Idée secondaire 2 ) Le fait que l’homme soit dans le monde le pousse à agir non pas
selon sa volonté ; mais selon les règles et conventions de la société à laquelle il appartient.
Ces déterminations sociales peuvent être d’ordre économique (le statut social), traditionnel
ou juridique.
Elles influencent sur l’action de l’homme en lui imposant une règlementation à
laquelle il est obligé de se soumettre.
Aussi, KARL MARX nous le présente dans sa thèse du
« déterminisme sociale ».
Dans cette thèse, il nous montre que la conscience humaine agit
toujours en fonction des réalités économiques, politiques, religieuses, traditionnelles et même
psychologiques de la société à laquelle l’homme appartient.
Aussi écrit-il : « ce n’est pas la
conscience qui détermine la vie, mais c’est la vie qui détermine la conscience ».
Pour ainsi
dire que l’homme est le reflet des réalités sociétale qui l’entourent.
( Conclusion partielle et transition ) En tout état de cause, l’homme est aussi régi par son
corps et sa culture.
Pour cela, il peut être déterminé par ses pulsions.
De plus, il vit dans une
société qui, selon ses règles, défini ses attitudes et ses comportements.
Considérant ces
réalités, nous pouvons dire que l’homme n’est pas toujours responsable de lui-même.
Toutefois, il est de son devoir, en tant que sujet pensant, de contrôler et maitriser le monde et
les pulsions de son corps.
( Thèse 3 : introduction partielle ) L’homme doit en tant qu’Etre raisonnable, garder le
contrôle sur son corps.
Pour ce faire, il doit surpasser ses instincts et se servir de son
appartenance à une société pour améliorer ses conditions.
( Idée secondaire 1 ) L’homme doit et peut dépasser ses pulsions corporelles par la raison ;
en considération du fait qu’il n’est pas un simple animal, mais un animal qui pense et qui a.
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