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sommes-nous toujours responsables de nos gestes et paroles ?

Publié le 22/05/2019

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? Correction du sujet de dissertation philosophique : exemple de rédaction Sujet : sommes-nous toujours conscients de nos gestes et paroles Introduction Etymologiquement, le terme conscience désigne la connaissance parfaite et distincte que nous avons de nous et du monde qui nous entoure tout en gardant la présence en nous-même. Ceci implique que la conscience de l?homme lui permet de mieux se connaitre, de maitriser l?espace dans lequel il vit et de garder le contrôle sur lui-même en tant qu?individus. Partant de cette considération, les philosophes du sujet ont conclu que c?est la conscience qui gouverne l?activité de l?homme. Dès lors, il apparait comme un Etre libre et responsable de tout ce qu?il fait et dit. A cette thèse rationaliste, le psychologue SIGMOND FREUD s?inscrit en faux en démontrant que la conscience de l?homme occupe une place presqu?insignifiante dans sa vie de chaque jour ; en ceci qu?elle est « diktée » par des déterminations inconscientes. Au vu de ces deux perspectives contradictoires, il se presse à nous et de façon urgente, d?analyser la responsabilité de l?homme dans ses comportements. Aussi, se demande-t-on : s?il est vrai que l?homme en tant qu?individus peut être déterminé par des réalités qui sont extérieures à sa conscience, est-il plausible de dire qu?il est toujours conscient de ses agissements ? ne peut-il pas à certaines occasions agir ou parler sous l?emprise de ses désirs charnels ? par ailleurs, l?homme ne dispose-t-il pas de capacités lui permettant de mettre de l?ordre dans ses pulsions ? Développement (Thèse I : Introduction partielle) Le fait que l?homme soit en tout responsable de ses gestes et paroles se justifie en ceci qu?il est un Etre libre et autonome. Bien plus, il est celui qui régit le...

« écrit : « conscience humaine, instinct divin, juge infaillible du bien et du mal ».

En comparant ici la conscience humaine à la pensée divine, Rousseau pose là son exclusivité.

( Conclusion partielle et transition ) Tout compte fait, l’homme est un Etre de raison.

Cette spécificité lui confère la capacité de choisir entre le bien et le mal, de tenir un discours normatif et de garder la présence en lui-même.

Par conséquent, nous pouvons dire qu’il est toujours conscient de ce qu’il fait et dit.

Cependant, nous ne pouvons exclure la possibilité, même infime, de l’existence d’un inconscient psychologique qui gouvernerait l’action humaine.

( Thèse 2 : introduction partielle ) Il arrive quelques fois que l’homme soit déterminé ou défini par des facteurs indépendants de son être.

Ils peuvent être d’ordre inconscient ou sociaux.

( Idée secondaire 1 ) Les déterminations inconscientes agissent à l’aide des pulsions que le corps impose à la conscience.

Cette dernière est tenue par une obligation de les réaliser.

Ces pulsions sont animées d’une puissance que la conscience ne peut contenir.

Elle se trouve alors soumise à une action qui n’est pas d’elle et qui ne dépend pas de sa volonté.

Le psychologue SIGMOND FREUD l’a démontré dans ses topiques lorsqu’il dit que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison ».

Ceci, parce qu’il est déterminé par deux maitres que sont le ça ou l’inconscient et le préconscient qui exerce la censure des pulsions corporelles.

D’autre part, l’homme peut être régis par des prédispositions sociales.

( Idée secondaire 2 ) Le fait que l’homme soit dans le monde le pousse à agir non pas selon sa volonté ; mais selon les règles et conventions de la société à laquelle il appartient. Ces déterminations sociales peuvent être d’ordre économique (le statut social), traditionnel ou juridique.

Elles influencent sur l’action de l’homme en lui imposant une règlementation à laquelle il est obligé de se soumettre.

Aussi, KARL MARX nous le présente dans sa thèse du « déterminisme sociale ».

Dans cette thèse, il nous montre que la conscience humaine agit toujours en fonction des réalités économiques, politiques, religieuses, traditionnelles et même psychologiques de la société à laquelle l’homme appartient.

Aussi écrit-il : « ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais c’est la vie qui détermine la conscience ».

Pour ainsi dire que l’homme est le reflet des réalités sociétale qui l’entourent.

( Conclusion partielle et transition ) En tout état de cause, l’homme est aussi régi par son corps et sa culture.

Pour cela, il peut être déterminé par ses pulsions.

De plus, il vit dans une société qui, selon ses règles, défini ses attitudes et ses comportements.

Considérant ces réalités, nous pouvons dire que l’homme n’est pas toujours responsable de lui-même. Toutefois, il est de son devoir, en tant que sujet pensant, de contrôler et maitriser le monde et les pulsions de son corps.

( Thèse 3 : introduction partielle ) L’homme doit en tant qu’Etre raisonnable, garder le contrôle sur son corps.

Pour ce faire, il doit surpasser ses instincts et se servir de son appartenance à une société pour améliorer ses conditions.

( Idée secondaire 1 ) L’homme doit et peut dépasser ses pulsions corporelles par la raison ; en considération du fait qu’il n’est pas un simple animal, mais un animal qui pense et qui a. »

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