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Sommes-nous responsables de ce dont nous n'avons pas conscience ?

Publié le 11/12/2024

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« Sommes-nous responsables de ce dont nous n’avons pas conscience ? Avant tout, décortiquer le sujet, identifier les concepts-clefs, triturer le libellé, interroger les genres (masculin / féminin), les nombres (pluriel / singulier), les termes manquants (êtres humains, adulte, mineur…) Intro - Une accroche - Reformuler le sujet - Quelques définitions - Annonce d’une problématique et/ou d’un plan EXEMPLE Notre Président de La République, dans sa dernière allocution télévisée aux français, jeudi dernier, indique qu’il assume la responsabilité de ses décisions (dissolution, nomination d’un nouveau gouvernement…) mais qu’il n’assumera jamais l’irresponsabilité de ceux qui ont voté la censure. Quelques dirigeants politiques de la planète effectuent en toute conscience des exactions (pour ne pas dire plus) sur des populations civiles.

Quand Le Tribunal Pénal International met en cause leur responsabilité, ils dénient et s’offusquent. Les deux concepts mis en regard dans le libellé du sujet ‘Responsabilité’ / ‘Conscience’ ouvrent la voie à de multiples interprétations et rendent complexe le jeu de ces deux notions.

De plus un pluriel est interrogé, ‘sommes-nous… ?’ Il sera d’abord répondu par un singulier : Suis-je responsable de… ? Le concept de responsabilité est polysémique : Rendre compte - Être auteur ou cause d’un fait Avoir la charge d’une fonction - Être réfléchi et sérieux.

Ce concept est de nature morale et juridique. La conscience n’est pas de la même nature, c’est une instance psychique, physiologique, un interface entre le monde extérieur et mon monde intérieur. La réponse sera tentée selon la problématique suivante : Certes, je suis toujours responsable devant moi et devant les autres de mes paroles, de mes actes, des conséquences que peuvent engendrer mes décisions. Cependant, puis-je être responsable de ce que je ne maîtrise pas ou pas encore ? Ne faudrait-il pas pour résoudre cette difficulté, convoquer le concept d’ intentionnalité cher à Husserl ? 1 Mes paroles et mes actes m’engagent puisque j’en suis l’auteur.

Ëtre libre selon Sartre, c’est assumer. Toutefois, des circonstances atténuantes peuvent être invitées à minorer ma responsabilité, ma culpabilité : États altérés, fatigue, emprise de médicaments, alcools, drogues, handicaps,.... »

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