Sommes-nous à la fin de l'Histoire ?
Publié le 10/03/2004
Extrait du document

. C'est
dire seulement que l'Histoire a atteint son but, en menant les
hommes à la constitution d'un modèle social qui garantit la pleine
jouissance de la liberté et assure à chacun la reconnaissance qu'il
est en droit d'attendre.
La fin de l'Histoire s'inscrit dans un cadre d'analyse hégélien :
l'homme pour apaiser son désir de reconnaissance - à la différence
de l'animal, il peut désirer quelque chose d'immatériel -entre en
conflit avec ses semblables, prêt à risquer ou non sa vie pour
obtenir cette reconnaissance de sa dignité, voire de sa supériorité.
C'est dans ce risque qu'il manifeste alors sa liberté. La société se
divise alors en maîtres, ceux qui ont choisi le risque, et en
esclaves, ceux qui ont refusé le combat pour la reconnaissance. Le
maître découvre pourtant la frustration de n'être reconnu que par
des esclaves... Son appétit de reconnaissance le tenaille encore et
le lance dans un nouveau conflit, avec un autre maître. Cette lutte
pour la reconnaissance ressemble à la guerre de chacun contre
tous... Elle est tout aussi peu supportable.
En inventant la démocratie libérale, le désir d'absolue
reconnaissance est satisfait (chacun étant l'égal de l'autre, et
reconnu comme tel) et la violence des conflits disparaît. Sécurité
et liberté ne sont désormais plus incompatibles.
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