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SIGMUND FREUD : TOTEM ET TABOU (Résumé & Analyse)

Publié le 26/02/2006

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freud

Pourquoi soudain la communauté s'autorise-t-elle à accomplir cc qu'elle proscrit à chacun de ses membres?

Le repas totémique célèbre le meurtre du Père de la horde primitive, c'est du moins ce que Freud imagine pour

comprendre cette pratique surprenante. Frustrés dans leur désir de s'approprier les femmes gardées jalousement par

le vieux mâle, las d'obéir à la violence d'un seul, les jeunes hommes de la horde se liguent pour assassiner celui

qu'ils redoutent autant qu'ils le vénèrent. Mais ce meurtre, loin de les libérer, les enchaîne à un sentiment de

culpabilité qu'ils parviennent à supporter grâce à la totémisation et à la défense de tabou.

« Ils désavouaient

freud

« 1 Le fondement de la violence n 'est pas de nature sexuelle } •U·U• L'homme ne dispose plus de frein instinctuel pouvant limiter la violence qui est en lui.

Il n'y a pas lieu de rechercher dans la sexualité l'origine de la violence .

Elle est inscrite dans la nature de l'homme.

Culture et violence mêm e agressivité, chez Les sociétés vont de pair l'homme , n 'es t plus archaïques Le passage de la natur e r ég ulée par des méca- ont dû apprendre nismes innés.

à canaliser à la c ulture co rres- la violence po nd , pour Lévi-Strauss , Il existe au passage de conduites une violence La victim~ ~m is~a ire est une victime mn o- -Les enlmeux d'une mime fondatrice cen te , dont la spécificité espke nelutlentjemlilsà Re né Girard, dans est de n'éveiller aucun mort i:...-.

tunelne est prWe de celte prot8c:- La Violence et le désir de ve ngeance.

Lors tlon.

Au rn6c:anisme ~ sacré, critique les thèses de son sacr ifice , t oute glque Individuel ..

substl- de Freud et rejet te l'hy- la vio lence du groupe tue ..

IMc:enlsme ( ••• ) de pothèse d'une «ho rd e pri- est canalisée sur elle.

Ili vlc:tirne '9n'snl e.• René Girard, mitive».

Il voit plutôt , La fête ritu ell e, d'une La Violence et le saclé dan s l 'éme rge nce de la part , rappelle qu e la corn- violence et la résol ution munau té, jad is , a été réglées par l'instinct à d e la c rise qu 'e ll e im- contaminée par une vi o- de s co nduit es institu - plique , l'or ig ine de to ute l e n ce sa ns fin .

Elle per- tionn e ll es.

Che z l 'ani- c ultur e.

Po ur lui , ce n'est met, d'autre par t, d ' év i- mal , l'ag ress ivité, gui pas la sexualité qui es t ter Je reto ur d 'un e te ll e lui est vital e et natur e lle, premi ère, mais le contagion.

n e se transforme jamais mécanisme de la vie- e n pure vio le n ce.

Cette time émissaire.

La violence est une donnée première.

Elle existe par elle-même et ne dérive pas de la sexualité .

Elle est fondatrice de tout ordre culturel.

Interdits et rituels religieux ont pour tâche de la canaliser.. »

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