Sigmund Freud: Le moi s'identifie-t-il à la conscience ?
Publié le 09/03/2005
Extrait du document
L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires : aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade, [...] notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d'idées qui nous viennent sans que nous en connaissions l'origine et de résultats de pensée,,. dont l'élaboration nous est demeurée cachée. Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien percevoir par la conscience tout ce qui se passe en nous en fait d'actes psychiques : mais ils s'ordonnent dans un ensemble dont on peut montrer la cohérence, si nous interpolons les actes inconscients inférés.
Liens utiles
- La conscience et l’inconscient - Sigmund Freud, Métapsychologie.
- Notre conscience, loin d'être le juge implacable dont parlent les moralistes, est, par ses origines, de «l'angoisse sociale» et rien de plus. Essais de psychanalyse (1927) Freud, Sigmund. Commentez cette citation.
- La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. Malaise dans la civilisation (1930) Freud, Sigmund. Commentez cette citation.
- Notre conscience, loin d'être le juge implacable dont parlent les moralistes, est, par ses origines, de «l'angoisse sociale» et rien de plus. [ Essais de psychanalyse (1927) ] Freud, Sigmund. Commentez cette citation.
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