Sigmun Freud : Explication de texte la religion et ses trois fonctions

« 2) La deuxième fonction de la religion semble avoir un rôle de protection, elle rassure l’homme et le soutient dans sa vie sur terre en le guidant spirituellement dans ses propres réflexions, sur les choix à faire, les voies à suivre.

Elle est donc grandement influente dans la vie de l’homme.

La religion «apaise l’angoisse des hommes devant les dangers et les vicissitudes de la vie » il se sent protégé du mal et «assure d’avoir une bonne issue » plein d’espoir pour son futur ce qu’il lui permet de rester optimiste et confiant.

Avoir la foi en dieu est croire en sa bienveillance, sa protection permanente contre les dangers, le malheur et les complications que l’on peut rencontrer dans sa vie.

La croyance permet d’avoir une plus grande force intérieur, comme si dieu soutenait l’homme dans les moments les plus importants de sa vie.

L’une des plus grandes inquiétudes de l’homme est la peur de la mort alors que personne ne sait réellement ce qui se passe après la mort, la religion contrairement à la science, répond à cette question fondamentale de l’homme.

Elle « assure » à l’homme une seconde vie après la mort (le Paradis) une issue heureuse, à condition que l’homme soit prêt à respecter les règles de vie imposées par sa religion.

Ce que la science ne peut affirmer car elle ne peut le prouver, le démontrer.

Lorsque l’enfant apprend l’existence de la mort, il a peur, il est angoissé à l’idée que l’un de ses parents puissent un jour partir pour ne plus jamais le revoir, la religion offre une alternative, elle promet une autre vie après ce jour fatidique, ce qui rassure l’enfant lorsqu’un de ses proches vient d’y laisser la vie, cela le « dispense de la consolation dans le malheur » car il garde l’espoir de le revoir un jour ou bien de le sentir au plus profond de lui chaque fois qu’il en éprouvera le besoin.

« La science ne peut rivaliser avec » la religion en ce point, puisqu’elle ne peut offrir cette protection.

La science «enseigne » elle permet d’agir à l’instant présent, grâce aux méthodes développées depuis des siècles, aux nouvelles découvertes qui aident à comprendre et à faire évoluer les choses pour le bien-être de l’homme et son savoir.

Elle permet « d’éviter certains dangers », grâce aux méthodes médicales et technologiques.

Ainsi la vie d’une personne peut être sauvée, par exemple lors d’un accident de voiture, sachant que les premiers soins sont primordiaux, que sécuriser le périmètre autour peut éviter que l’accident ne s’aggrave, qu’il faut appeler les secours.

Ces premiers réflexes qui ont été scientifiquement prouvés sont plus efficaces pour sauver une vie qu’une prière pour espérer que les choses s’arrangent.

La science est plus concrète.

Elle peut aussi «combattre victorieusement bien des souffrances », désormais on peut guérir de certains virus et autres maladies mortelles, c’est un grand progrès dans le monde scientifique.

La science n’est pas qu’une puissance passagère, elle nous aide chaque jour dans notre vie (voyage, éducation, médecine…) en nous la facilitant et la sécurisant.

« Mais » la science ne peut plus rien apporter lorsqu’il n’y a plus rien à faire : l’opération s’est mal déroulée, le patient est mort sur le coup.

Lorsque la science a épuisée toutes ses solutions « elle doit abandonner l’homme à sa souffrance et ne sait lui conseiller que la soumission» contrairement à la religion qui accompagne l’homme spirituellement dans toutes les situations jusqu’au bout de son existence et peut-être au-delà.. »